Fin de l’affaire «Hamzamonbb». Les peines infligées aux trois coupables ont été confirmées par la…
Affaire « Hamza mon BB »: la Cour de Cassation rejette le pourvoi de Dounia Batma
Publié leDans un rebondissement majeur dans l’affaire «Hamza Mon BB», dans lequel est poursuivie Dounia Batma, la Chambre criminelle de la Cour de cassation de Rabat a rejeté, recemment, le pourvoi présenté par la défense de la chanteuse condamnée en appel à un an de prison ferme.
Condamnée le 27 janvier 2021 à un an de prison ferme assorti d’une amende de 10.000 dirhams, la chanteuse Dounia Batma va purger sa peine après l’arrêt de rejet rendu par la Chambre criminelle de la Cour de cassation.
Près de trois ans après la révision à la hausse de sa peine par la Cour d’appel de Marrakech (8 mois de prison ferme en première instance), le jugement a été conforté par la Cour de cassation.
Alors que les autres accusés dans l’affaire Hamza Mon BB ont purgé leurs peines, notamment, le journaliste correspondant, Simo Dahir, la youtubeuse Soukaine Glamour et Adnane Saken, propriétaire d’une agence de location de voiture, tous condamnés à deux ans de prison assortie d’une amende de 10.000 dirhams ainsi que le versement d’un dédommagement civil de 100.000 dirhams, Dounia Batma a attendu leur sortie de prison pour y séjourner.
L’arrêt de rejet de la Cour de cassation a été annoncé par le YouTubeur « Maghribi_Fi_Berlin » mercredi soir.
Disculpée en première instance, Dounia Batma, qui était poursuivie en état de liberté provisoire, avait été inculpée en appel pour «participation à l’accès frauduleux au système de traitement informatique des données et diffusion d’images et de déclarations d’autrui sans son consentement, dans le but de nuire ou de diffamer».
Plusieurs chefs d’accusations avaient été retenus contre les accusées, notamment « participation à l’accès frauduleux au système informatique de données », leur « participation délibérée à travers le fonctionnement de ce système », la « diffusion d’images et de déclarations d’autrui sans consentement ». Ils sont également poursuivis pour « diffusion de faits infondés dans le but de nuire à la vie privée d’individus et diffamation », ainsi que pour « participation et chantage ».