Voyages, pass sanitaire, vaccinal… le point sur les dispositions actuelles

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L'aéroport de Casablanca. DR

Les conditions d’accès au territoire marocain ont été actualisées jeudi 18 novembre dernier, ne laissant plus d’autre option pour entrer au Maroc que la présentation d’un pass vaccinal complet (avec test PCR pour les pays de la liste B). En interne, le pass vaccinal est toujours requis pour accéder aux lieux clos mais le gouvernement devrait le transposer en pass sanitaire dans les jours qui viennent. 

Le ministère de la Santé a mis à jour jeudi 18 novembre dernier les dispositions sanitaires pour les voyages internationaux et les conditions d’accès au Maroc. Il en résulte que pour accéder au royaume chérifien le pass vaccinal complet anticovid est obligatoire, qu’on soit marocain ou étranger, en provenance d’un pays de la liste A ou de la liste B. Un test PCR négatif est également exigé pour les voyageurs en provenance des pays de la liste B.

Les mesures communes aux voyageurs en provenance des deux listes consistent à présenter une fiche sanitaire passager, un double contrôle de la température à l’arrivée, un contrôle aléatoire par test antigénique rapide à l’arrivée, sans compter le respect des mesures en vigueur au Maroc comme le port du masque, la distanciation physique et le nettoyage régulier des mains.

De leur côté, les enfants de moins de 12 ans peuvent voyager vers le Maroc, à titre exceptionnel, sans obligation de test PCR négatif ou de certificat de vaccination. Ils seront soumis à un contrôle antigénique rapide à l’arrivée sur le territoire national, détaille le site de l’ONDH (Office national des aéroports).

Ces mesures entrées en vigueur dès ce jeudi 18 novembre interviennent dans le cadre d’un renforcement du dispositif de contrôle annoncé en amont par le comité interministériel de suivi du covid-19. A ce titre, l’Espagne passe en liste A et la France repasse en liste B, ainsi que l’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.

Plusieurs MRE refoulés faute de pass vaccinal

L’entrée en vigueur de cette mise à jour le même jour que sa publication a suscité le trouble chez certains voyageurs, notamment des MRE qui avaient prévu de se rendre au Maroc. Certains se sont vus refuser l’accès au territoire national, faute de « certificat attestant que la personne est complètement vaccinée contre le SARS-CoV-2 ». En effet, le test PCR négatif ne suffit plus pour accéder au royaume, il faut obligatoire présenter un schéma vaccinal complet. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont partagé leur retour d’expérience:

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Pour rappel, les autorités marocaines considèrent que le pass vaccinal est valide deux semaines après la dernière dose du vaccin ou de la dose unique pour considérer que l’immunité a été acquise (en France, ce délai est de sept jours). Le pass vaccinal devient non valable si la deuxième dose n’est pas administrée trois semaines après la première dose. Entre temps, il est téléchargeable sur liqahcorona.ma. Il devient également non valable si la troisième dose n’est pas administrée six mois après la deuxième dose, lit-on sur le site officiel de l’ONDA.

Contacté par H24Info, Pr. Said Moutawakil, membre du comité scientifique et technique contre le covid-19, confirme que désormais, pour entrer au royaume chérifien, « ce qui est exigé pour tout le monde est le pass vaccinal, les étrangers non vaccinés seront donc renvoyés vers leur aéroport de provenance ». Le scientifique explique qu’il s’agit d’une forme d’alignement sur ce qui « prévaut actuellement en Allemagne et dans les pays d’Europe centrale sur l’exigence de ce pass sanitaire ».

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« Ici, on est allé plus loin, comme l’Autriche qui actuellement confine tout le monde. Cela dépend de la situation épidémiologique de chaque pays et la gravité de la maladie, [des paramètres] liés malheureusement au nombre important de non-vaccinés », poursuit Pr. Moutawakil qui souligne que « l’exigence du pass sanitaire et vaccinal est pratiquée de plus en plus dans le monde ».

Le pass sanitaire (plutôt que vaccinal) bientôt adopté au Maroc

A propos de pass sanitaire, une confusion a eu lieu la semaine dernière concernant son adoption au Maroc, au détriment du pass vaccinal exigé dans les lieux clos depuis le 21 octobre dernier. Repris par plusieurs médias dont H24Info, un tweet de la CNDH (Conseil national des Droits de l’Homme) « saluait la décision du gouvernement d’adopter le passeport sanitaire, suite à une recommandation du CNDH ». « Le Conseil avait émis, dans une lettre au Premier ministre, en octobre dernier, une recommandation visant à remplacer le «passeport vaccinal» par le passeport sanitaire », rappelle l’institution.

Or, aucun communiqué officiel du gouvernement n’a été publié dans ce sens. Pour le moment, « il n’y a pas de changement », mais selon Pr. Moutawakil, « la proposition du pass sanitaire va être entérinée au niveau des instances gouvernementales incessamment, dans les jours prochains ». « Le Chef du gouvernement serait d’accord avec la requête du CNDH », ajoute l’expert qui précise que cette décision se prend au niveau du comité interministériel de gestion de crise (CIGC). Pr. Moutawakil interprète cet assouplissement comme « une manière d’amadouer les choses, car l’arrivée du pass vaccinal au Maroc était assez brutale avec une application dans les 48h, ce qui a posé pas mal de soucis ».

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