Vidéos. Tata: les feux des oasis reprennent, les dégâts sont énormes

Moins de 13 jours après avoir été secouées par d’immenses incendies, les oasis de la ville de Tata font de nouveau face aux feux, notamment, à l’oasis Tizgui Irghen dans la commune d’Ait Ouabli.

Après avoir complètement détruit plus de 800 palmiers sur environ 17 hectares de terrain verdoyant dans l’oasis Tizgui Irghen dans la commune d’Ait Ouabli, l’oasis connaît de nouveaux incendies qui se sont propagés rapidement avec des vents violents que connaît la région.

Selon des sources locales, les autorités se sont mobilisées en coopération avec leurs homologues des communes voisines, notamment, Foum Lahssen et Aqa, afin d’apporter du soutien aux éléments de la Protection civile, de la Gendarmerie et des Forces auxiliaires qui sont intervenus pour circonscrire les feux.

Quatre camions-citernes de la protection civile, un bulldozer appartenant à la Commune ainsi que plusieurs autres moyens disponibles dans la région ont été mobilisés.

Après une nuit blanche, les riverains se sont réveillés sur une oasis complètement détruite, comptant leurs pertes avec beaucoup de chagrin et de douleur après que leurs récoltes se sont incendiées. Les champs agricoles, les palmiers et autres arbres fruitiers ont été réduits en cendres.

Dans une déclaration à la presse, le président de la Commune d’Ait Ouabl, Mbarek Afsiouine, a affirmé que la zone touchée par l’incendie s’est élevée à environ les deux tiers du territoire de la commune, soit environ 25 hectares qui se sont transformés en cendres sur 40 hectares des terres arables».

La région de Tata connaît une série de feux d’oasis inquiétante. Les équipes de la protection civile avaient réussi, mercredi 26 juillet, à circonscrire les feux qui se sont déclarés dans les Oasis d’Adis, de Tougarih et d’Ait Ouahman dans la région.

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L’intervention des équipes de la protection civile avait duré plus de 20 heures avec le concours des populations locales.

Ces derniers ne cessent de réclamer la prise «de mesures urgentes notamment la création de chemins dans toute l’oasis, pour faciliter l’intervention d’urgence, la création de points d’eau préparés pour ces interventions ».

«Les autorités doivent intervenir pour que les agriculteurs et les personnes touchées puissent bénéficier des mécanismes d’aide et de soutien du Fonds des catastrophes naturelles», revendiquent les habitants des oasis.