Située dans le quartier Hay Riad et ouverte depuis septembre, la nouvelle école belge de la capitale a été officiellement inaugurée ce mardi 27 novembre par la princesse Astrid de Belgique et par Rudy Demotte, ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Une importante délégation de ministres et de hauts dignitaires belges ont également assisté à la cérémonie dont Didier Reynders, ministre belge des Affaires étrangères.
Cette école se positionne comme le second établissement scolaire belge à programme d’enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles au Maroc, après une première implantation à Casablanca répartie sur trois sites totalisant plus de 1000 élèves (une maternelle, une primaire et un secondaire à Dar Bouazza et une annexe au quartier Socrate dédié exclusivement aux classes d’accueil de maternelle).
Le programme d’enseignement (dispensé en langue française) est celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles auquel sont ajoutés des cours de langue et de culture arabes ainsi que des cours d’histoire et de géographie du Maroc. A ce sujet, Rudy Demotte a mentionné une «volonté de dialogue entre les cultures». «Au sein de cette coopération, il n’y a pas de culture qui s’impose à l’autre. Nous sommes attachés à enseigner le français comme l’arabe», a précisé le ministre-président belge.
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Les 264 élèves de cette promotion (maternelle et primaire) sont âgés de 2,5 à 8 ans, en attendant l’ouverture du secondaire, qui parachèvera le parcours scolaire avec une capacité finale de 1 500 élèves. Le chef d’établissement Vincent Locrel a rappelé que «la spécificité de l’école belge au Maroc réside dans sa pédagogie de différenciation et d’évaluation formative», s’opposant à un système de notation rigide et sentencieux. Autre spécificité : des options sont possibles dès la troisième année du secondaire mais le parcours jusqu’au diplôme reste général.
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Côté tarifs, le chef d’établissement a évoqué un tarif annuel approximatif allant de 22 000 à 60 000 DHS (des plus jeunes aux plus âgés), justifiant ce prix par la qualité de l’enseignement (tous les enseignants sont diplômés de Belgique) et par le statut d’association à but non lucratif de l’école qui est autofinancée. Le ministre-président a également informé que des bourses et des quotas d’inscriptions gratuites seront accordés pour favoriser la mixité sociale.