Vidéo. Faux médicaments: l'Afrique cherche toujours le remède
Publié leLes Deuxièmes Assises nationales du médicament et des produits de santé a eu lieu ce week-end à Skhirat, sous le thème «La lutte contre les médicaments falsifiés en Afrique». L’occasion de faire le point sur un trafic en pleine expansion.
Le Maroc grâce à sa réglementation stricte concernant la vente de médicament a réussi à limiter la prolifération de ces faux médicaments. L’Afrique de l’Ouest perd quant à elle 400 millions de dollars annuellement à cause des faux antipaludéens, ont précisé les experts durant cet événement.
La contrefaçon de médicaments contre le paludisme et la tuberculose serait à elle seule responsable de 700 000 morts par an.
De son côté, le Réseau marocain pour la défense du droit à la santé alerte l’opinion sur quelque 15.000 cas d’intoxication provoqués chaque année par ces médicaments contrefaits.
Pour le ministre de la Santé, Anas Doukkali, « cette stratégie doit reposer sur la promotion de mesures correctives et coercitives nationales et continentales, pour contribuer à la résolution des problèmes de santé du continent africain ».
Rabat souhaite ainsi définir un cadre de coopération qui permettra aux pays africains de mieux faire face à fléau. Une douzaine de ministres africains de la Santé ont ainsi signé vendredi au Maroc une résolution pour lutter contre les médicaments falsifiés.