La Commission des Affaires étrangères du Parlement européen (AFET) a adopté, mercredi à Bruxelles, à…
Gaza: l’OMS adopte une résolution proposée par le Maroc réclamant une aide immédiate
Publié leLe Conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a adopté dimanche par consensus une résolution réclamant une aide humanitaire immédiate pour Gaza.
Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU a échoué à exiger un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, du fait du veto des Etats-Unis, les 34 pays membres du Conseil exécutif de l’OMS, dont le Maroc, appellent tous au « passage immédiat, durable et sans entrave de l’aide humanitaire » dans la bande de Gaza.
La résolution, proposée par le Maroc, l’Afghanistan, le Qatar et le Yémen, demande d’octroyer des autorisations de sortie aux patients, de fournir des médicaments et du matériel médical pour les civils, et de permettre à toute personne privée de liberté d’avoir accès aux soins médicaux.
La résolution des 34 pays membres du Conseil exécutif dit en outre sa « grave préoccupation » quant à la situation humanitaire et aux « destructions généralisées », et appelle à la protection de tous les civils.
The World Health Organization’s (WHO) executive board has unanimously voted in favour of a resolution calling for ‘immediate and unimpeded’ access to Gaza to tackle the worsening health situation.
🔴 LIVE updates: https://t.co/v7aGYF9sVO pic.twitter.com/S6SNuDbAwR
— Al Jazeera English (@AJEnglish) December 10, 2023
Tout en ayant accepté la résolution, certains pays occidentaux ont exprimé des réserves.
Le représentant des Etats-Unis a déclaré que Washington acceptait de ne pas s’opposer au consensus sur le texte mais avait « d’importantes réserves », affirmant qu’il « regrettait le manque d’équilibre dans la résolution ».
Pour le Canada, le texte est une « résolution de compromis » qui aurait pu également dénoncer le rôle du Hamas dans le conflit, les prises d’otages et « l’utilisation de boucliers humains ».
L’Australie a elle contesté le fait que la résolution ne fasse pas spécifiquement référence aux attaques sanglantes du 7 octobre, qui ont été « le catalyseur de la situation dévastatrice actuelle ».