Tourisme: zoom sur Dakhla, la perle du sud qui compte bien sauver sa saison
Publié lePrisée par les touristes passionnés de sports nautiques, Dakhla a le vent en poupe. «La ville du vent» a réalisé une bonne saison estivale l’an dernier et compte bien réitérer l’exploit cette année. Le délégué de la région Dakhla-Oued Eddahab du ministère du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Economie sociale, Mohamed Salem Boudija, nous en dit plus.
Malgré une saison qui ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices, l’Office national marocain du tourisme (ONMT) vient de dévoiler son plan de relance ambitieux. Le plan englobe évidemment la ville de Dakhla dont la cote de popularité ne cesse de grandir.
Paradis des surfeurs, la ville a su charmer les touristes venus des quatre coins du globe. Et malgré les circonstances particulières en 2020, marquée par la crise du coronavirus, Dakhla a su tirer son épingle du jeu.
Un exploit souligné par la ministre la ministre du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Economie sociale, Nadia Fettah Alaoui, qui avait souligné récemment que «la ville de Dakhla a renoué avec le tourisme plus rapidement que des destinations nationales et internationales célèbres».
Tirant profit de la bonne situation épidémiologique, «la ville a pu réaliser de bonnes performances durant toute la seconde moitié de l’année 2020 et même le début de cette année », nous explique Mohamed Salem Boudija Directeur régional du tourisme à Dakhla-Oued Eddahab.
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Petite particularité cette année, «ce sont surtout les touristes nationaux qui ont été les plus nombreux», indique notre interlocuteur, soulignant qu’il s’agit là d’un potentiel immense sur lequel travaille également l’ONMT avec notamment l’opération «Ntla9awfbladna», dédiée à la promotion du tourisme interne auprès des Marocains (locaux et Marocains du monde).
Confiant pour la saison
Toutefois, cette reprise a été freinée après la découverte le 29 mars de plusieurs cas de contaminations au variant britannique du Covid-19, tempère le directeur régional du tourisme. «Nous avons eu quelques annulations après cette montée des cas», confie notre interlocuteur, notant que le début du mois de Ramadan a lui aussi eut un impact sur le secteur touristique.
«Mais nous restons optimistes et nous savons que la cadence reprendra après le mois sacré», relativise Mohamed Salem Boudija. «Et bien que nous n’ayons toujours pas de vision claire sur le déroulement et les restrictions qui seront imposées cet été, les préparatifs ont déjà été lancés, avec notamment la campagne de communication qui sera chapeautée par l’ONMT», indique-t-il.
De plus, les liaisons aériennes internationales et internes sont encore opérationnelles, poursuit le délégué régional pariant sur une possible ouverture des frontières durant le mois de mai ou de juin.
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Pour le moment, le royaume a décidé de fermer ses frontières avec près d’une cinquantaine de pays, dont les principaux pourvoyeurs de touristes, à savoir la France, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas ou encore la Belgique.
Enfin, Mohamed Salem Boudija rassure et affirme que tous les protocoles sont dûment respectés. Des tests seront exigés ou effectués à l’aéroport à tous les passagers qui devront également communiquer leur numéro de téléphone et l’adresse où ils logeront en cas de contamination ou de cas contacts.