Suicide d’un détenu jihadiste soupçonné du meurtre du policier de Had Soualem

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Salé: suicide d'un détenu jihadiste soupçonné du meurtre d'un policier
Image illustration. © DR.

Un détenu jihadiste marocain, soupçonné d’avoir participé à l’assassinat du policier de Had Soualem, s’est suicidé mercredi dans sa cellule, a annoncé l’administration pénitentiaire.

Ce détenu, présumé affilié au groupe jihadiste Etat islamique (EI), a été arrêté le 15 mars avec deux autres hommes. Tous trois sont soupçonnés d’avoir assassiné un policier dont le corps calciné avait été retrouvé début mars près de Casablanca.

Le détenu s’est donné la mort dans sa cellule de la prison de Salé, près de Rabat, où il avait été incarcéré le 27 mars, a indiqué dans un communiqué la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, précisant que « le parquet compétent et la famille du détenu ont été informés ».

Les trois suspects, en détention préventive, avaient prêté allégeance à l’EI et « étaient déterminés à s’engager dans un projet terroriste » en tuant un policier, avait indiqué la police marocaine.

Des éléments du Service de la brigade provinciale de la Police Judiciaire de Casablanca, en étroite coordination avec la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), avaient réussi à arrêter ces trois extrémistes affiliés à l’organisation terroriste de Daech, aux premières heures de ce mercredi 15 mars, soupçonnés de leur implication dans le meurtre avec préméditation du policier de Soualem pendant l’exercice de ses fonctions.

Lire aussi: Arrestation de trois extrémistes soupçonnés du meurtre du policier de Had Soualem

Notons qu’au total, treize personnes avaient été interpellées pour leurs liens présumés avec le meurtre du policier de Had Soualem, dont le corps a été retrouvé calciné à cette commune, près de Casablanca.

Ces arrestations, menées par le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), faisaient suite aux interrogatoires des principaux suspects.

Les trois principaux suspects de cet acte qualifié de «terroriste» ont été interpellés le 15 mars dernier à Casablanca. Ils appartenaient à une «cellule» inspirée par l’idéologie du groupe Etat islamique (Daech), mais «sans contact» avec ses cadres en Syrie ou en Somalie, affirme le quotidien arabophone.
Le procureur du roi les a déférés à son tour devant le juge d’instruction chargé d’enquêter sur les crimes terroristes, qui a décidé leur placement en détention au centre pénitentiaire de Salé.

Lire aussi: Policier tué et calciné à Casablanca: les circonstances du crime dévoilées

Le cadavre carbonisé et mutilé du policier, un agent de la circulation tué à l’arme blanche, avait été découvert le 2 mars dans la zone rurale de Soualem (région de Casablanca).

L’enquête a été confiée au Bureau central d’investigation judiciaire, chargé de la lutte antiterroriste.

Un autre détenu marocain, condamné à la peine de mort pour le double meurtre de deux touristes scandinaves en 2018, s’est suicidé le 28 février dans sa cellule à la prison d’Oujda.

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