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Sécurité routière: 552 radars dernière génération opérationnels en 2022
Publié leLes routes marocaines devraient être équipées de 552 radars nouvelle génération d’ici 2022. La société Vitronic vient de commencer les travaux en ce sens. Les principales particularités? La détection de plusieurs véhicules en même temps et ce, dans les deux sens.
La société allemande Vitronic qui avait remporté l’appel d’offre en 2018 vient de commencer les travaux d’installation des 552 radars en périmètre urbain, rapporte Médias24. Sa mission consiste en l’installation mais aussi la maintenance des équipements, du contrôle et de la constatation automatisés des infractions au code de la route et des logiciels d’exploitation de ces radars.
Parmi les 552 équipements installés en périmètre urbain, 480 unités serviront à sanctionner les excès de vitesse à l’intérieur et à l’extérieur des périmètres urbains, les infractions au feu rouge, dépassement de lignes blanches, etc. et 72 autres seront disposées sur des tronçons de grandes routes, dédiées au contrôle de la vitesse moyenne des véhicules, sur une distance de plusieurs kilomètres entre deux points sur une section d’autoroute.
Cela signifie que 90% des nouveaux équipements permettront d’élargir la captation des infractions au code de la route, notamment à l’intérieur des agglomérations, et par extension, d’augmenter les recettes des caisses étatiques. Dans ce sens, le ministère du transport prévoit six millions de contraventions.
Détection de plusieurs véhicules en même temps, dans les deux sens
Les 480 nouveaux radars ont plusieurs fonctions: détecter les excès de vitesse, le non-respect de l’arrêt imposé par le feu rouge, l’infraction de plusieurs véhicules en même temps et plusieurs types d’infraction pour un même véhicule, l’utilisation des voies interdites à la circulation, le franchissement de la ligne continue; attribuer la vitesse limite spécifique par type de véhicule (poids lourds ou véhicules légers).
Outre le fait de pouvoir détecter plusieurs véhicules à la fois (maximum 24), ces nouveaux radars intelligents peuvent contrôler la vitesse, non seulement au point d’implantation du radar, mais aussi entre deux radars fixes, c’est-à-dire une exploitation dans les deux sens, à l’approche et à l’éloignement du véhicule. On note également l’utilisation de la technique de balayage par laser.
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Ces nouveaux appareils seront mis en place à travers toutes les régions du royaume. Le groupement adjudicataire de l’appel d’offres est composé de trois entreprises, à savoir le groupe marocain El Omra International (mandataire du groupement), la société allemande Vitronic et la société émiratie Vitronic Moyen-Orient.
Pour la répartition nationale, il est prévu 108 radars au niveau de la région Casablanca-Settat (56 appareils hors périmètres urbains, 40 dans les périmètres urbains et 12 pour le contrôle de la vitesse moyenne). Pour les autres régions, Rabat-Salé-Kénitra se dotera de 69 appareils, Tanger-Tétouan-Al Hoceima de 51 appareils, Fès-Meknès (62), l’Oriental (45), Béni Mellal-Khénifra (43), Marrakech-Safi (92), Drâa-Tafilalet (13), Souss-Massa (38), Guelmim-Oued Noun (11), Laâyoune-Sakia El Hamra (10), Dakhla-Oued Eddahab (10).
Diminuer les risques d’accidents de la route
Financé par l’Agence nationale de la sécurité routière (Narsa), ces radars ont nécessité 278,5 millions de dirhams et devraient être opérationnels d’ici 2022.
Un investissement qui permettra certainement de réduire les accidents de la route. Contacté par H24Info, Benacer Boulaajoul, DG de la Narsa, déclare que « la procédure est encore en cours ». « Les radars ont une relation directe avec la réduction de la vitesse qui est directement corrélée au risque d’accident. Augmenter le nombre de radars va permettre d’apaiser le trafic et diminuer les excès de vitesse, ce qui aura un impact sur le risque d’accident », a-t-il commenté.
Il y a toujours eu un historique dans la relation explicite entre augmentation du nombre de radars et réduction du nombre d’accident de la circulation. L’ajout de ces radars est un chantier parmi d’autres engagés parmi d’autres pour réduire la sinistralité routière », a conclu le DG de la Narsa.