Sadiki: « le dessalement de l’eau de mer devrait garantir la durabilité de l’irrigation »

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Sadiki: "Le dessalement de l'eau de mer devrait garantir la durabilité de l'irrigation"
Une station de dessalement de l'eau de mer est prévue à Casablanca d'une capacité de 300 millions de m3 par an ©DR

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki, a souligné, lundi à Rabat, que son Département a adopté le dessalement de l’eau de mer à des fins d’irrigation en vue d’assurer la durabilité de l’irrigation dans certains bassins agricoles et d’en créer de nouveaux.

En réponse à une question lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants sur « les programmes de dessalement de l’eau de mer destinés au secteur agricole », Sadiki a passé en revue les efforts déployés par le ministère dans ce domaine, notamment la création de la première station de dessalement de l’eau de mer dans la région de Souss Massa, à Chtouka, sur une superficie de 15.000 hectares, et l’approvisionnement de la ville d’Agadir en eau potable, d’un coût total de 4,4 milliards de dirhams (MMDH), dont 1,585 MMDH de contribution de l’État.

Le ministre a également fait savoir que les travaux de construction d’une station de dessalement de l’eau de mer alimentée par l’énergie éolienne, dont la mise en service est prévue pour juin 2025, ont commencé dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, pour l’irrigation d’une nouvelle superficie de 5.200 hectares et l’approvisionnement de la ville de Dakhla et ses environs en eau potable, d’un coût total de 2,5 MMDH, dont 1,53 MMDH de contribution de l’État.

Par ailleurs, des études portant sur des projets d’irrigation par dessalement de l’eau de mer dans d’autres régions ont été lancées, a indiqué Sadiki, notant que ces projets comprennent la création d’un bassin agricole dans la région de Chbika, dans la province de Tan-Tan, sur une superficie de 5.000 hectares, via la construction d’une station de dessalement d’une capacité annuelle de 47 millions de mètres cubes pour un coût estimé à 2,2 MMDH.

Lire aussi: Vidéo. Baraka: le dessalement des eaux demeure une priorité pour gérer le déficit hydrique

Il s’agit également du projet de la zone d’irrigation de Sidi Rahal, connectée à la station de dessalement de l’eau de mer à Casablanca, dont la mise en service est prévue en 2027, qui devrait fournir de l’eau potable à la ville de Casablanca, et élargir le réseau d’irrigation sur une superficie de 8.000 hectares, a ajouté le ministre.

Sadiki a, en outre, relevé que des études de faisabilité ont été lancées par son Département pour de nouveaux projets d’irrigation à travers la création de nouvelles stations de dessalement dans les régions de l’Oriental, de Taroudant, de Tiznit, de Laâyoune, de Boujdour, d’Essaouira/Chichaoua et de Oualidia, sur une superficie totale d’environ 100.000 hectares.

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