Quels diplômes et niveaux d’études ont les ministres marocains ?

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MAP

Le niveau d’études des hommes politiques est une question qui se pose partout dans le monde, surtout s’ils sont amenés à occuper des postes de responsabilités ministérielles ou celles de député.

On n’imagine pas trouver de personnalités politiques avec de petites études au sein des postes clé de l’appareil de l’Etat (Finances, Intérieur, diplomatie…). Au Maroc, les profils et la formation de nos ministres se répartissent entre études au Maroc ou à l’étranger, et carrières dans le public ou dans le privé. Voici le niveau d’études de nos ministres.

Saâd-Eddine El Othmani: En 1986, le chef de gouvernement décroche le diplôme de médecin généraliste de la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca. Huit ans plus tard en 1994, il est diplômé en psychiatrie du CHU de Casablanca. Pour s’enraciner davantage au sein de son mouvement politique, El Othmani se dirige vers les études islamiques et parvient à avoir le diplôme d’études supérieures (DES) à la faculté des lettres de Rabat en 1999.

Mustapha Ramid: Avocat de métier, le ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme est titulaire d’une licence en droit de l’université Hassan II de Casablanca. Mustapha Ramid a également suivi des études supérieures en études islamiques à Dar Al Hadith Al Hassania où il a été diplômé en 1982.

Abdelaoufi Laftit: Le ministre de l’Intérieur est diplômé de l’Ecole polytechnique de Paris en 1989 et de l’Ecole nationale des ponts et chaussées en 1991. De grandes études qui permettent à Laftit d’entamer sa carrière professionnelle dans le domaine financier en France avant de rejoindre l’Office d’Exploitation des Ports (ODEP).

Mohamed Aujjar: Le ministre de la justice est licencié en droit à l’université Mohammed Ier d’Oujda. Mohamed Aujjar a aussi suivi plusieurs stages de formation dans le domaine de la presse et de l’information aux Etats-Unis, en France et au Portugal.

Mohamed Benchaâboun: Le ministre de l’Economie et des finances est diplômé de l’École nationale supérieure des télécommunications de Paris en 1984. Il commence sa carrière chez Alcatel Alstom Maroc avant d’être désigné la tête de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT). Il est également expert auprès du Fonds monétaire international (FMI).

Nasser Bourita: Le chef de la diplomatie est un pur produit de l’école et de l’université marocaine. Après une licence en droit public, option relations internationales, de la faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales à Rabat en 1991, Bourita obtient un certificat d’études supérieures en relations internationales (1993), puis un DES en droit international public en 1995 de la même faculté.

Ahmed Toufiq: Le ministre des Habous a poursuivi ses études primaires et secondaires à Marrakech. Il a obtenu, en 1968, une licence ès lettres, option histoire de la faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat. Il est également titulaire d’un certificat en archéologie.

Aziz Akhannouch: Le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a fait ses études supérieures au Canada à l’université de Sherbrooke après son bac. Il obtient en 1986 un MBA (Master of Business Administration) en marketing.

Moulay Hafid Elalamy: A l’instar du chef de file de sa formation politique, MHE est aussi diplômé de l’université de Sherbrooke au Canada. Il y a suivi des études en systèmes d’information avant d’entamer une carrière en tant que conseiller auprès du ministère des Finances du Québec.

Mohamed Sajid: Le SG de l’UC et ministre du Tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale est diplômé en commerce de l’Ecole supérieure de commerce de Lille en France.

Abdelkrim Benatiq: Le ministre de l’ISFP a suivi plusieurs cursus universitaire. Titulaire d’un  doctorat en droit de l’université Jean Moulin à Lyon, il est aussi diplômé du centre des études diplomatiques et stratégiques de Paris. Avant cela, il a décroché un diplôme d’études supérieures (DESA) de l’institut de gestion du personnel de Paris et d’un DEA en linguistique de l’université René Descartes Paris V Sorbonne ainsi que d’une maîtrise en langue et littérature arabe de l’université Mohammed V de Rabat.

Abdelkader Aâmara: Le ministre de l’Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau a obtenu un baccalauréat scientifique au lycée Omar Ibn Abdelaziz à Oujda en 1979. Il a par la suite regagné l’institut agronomique et vétérinaire (IAV) Hassan II de Rabat où il a obtenu en 1986 un doctorat avant de s’envoler vers la France, trois années plus tard, pour perfectionner ses connaissances.

Said Amzazi: Le ministre de l’Education nationale est titulaire d’un doctorat d’Etat en biologie (spécialité immunologie, biologie moléculaire) de la faculté Mohammed V Rabat. Il prépare sa thèse à l’Hôpital la Pitié Salpétrière de l’université Pierre et Marie Curie, Paris VI. Il décroche aussi un doctorat de 3ème cycle en Biologie de l’université Cadi Ayad de Marrakech en 1992, et un diplôme en hématologie médico-légale de l’Université de Bordeaux II (1998).

Mohamed Laârej: Le ministre de la Culture et de la communication est titulaire d’un doctorat d’Etat en droit public, qui lui permettra de devenir un professeur universitaire à la faculté de Meknès. Il a également obtenu une licence en droit à l’université de Fès en 1987 puis un doctorat d’Etat en 2002 à Rabat.

Bassima El Hakkaoui: La ministre de la Famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social est titulaire d’un diplôme d’études supérieures (DES) et d’un diplôme d’études approfondies (DEP) en psychologie sociale.

Aziz Rebbah: Ingénieur spécialisé dans les nouvelles technologies de l’information, le ministre de l’Energie et des mines est titulaire d’un bac science-math obtenu au lycée Mohammed V de Kénitra, en 1981. Ensuite, Aziz Rebbah est diplômé de l’INSEA en 1985 et a obtenu un master en génie logiciel à l’université Laval de Québec en 1992.

Mustapha El Khalfi: Le porte-parole du gouvernement est le seul ministre à avoir trois baccalauréats: en sciences mathématiques, en sciences expérimentales et en lettres. Il décroche aussi trois licences (en physique, en droit et en études islamiques), ainsi que d’un DEA sur le projet politique du mouvement islamique au Maroc. Il prépare également un doctorat sur les approches anglo-américaines relatives aux mouvements islamiques.

Mohamed Ben Abdelkader: Le ministre délégué chargé de la réforme de l’Administration et de la fonction publique est titulaire de deux masters en sciences de communication à la faculté des lettres et sciences humaines de Rabat, ainsi qu’en études diplomatiques approfondies à la faculté des sciences juridiques Souissi de Rabat. Il a aussi obtenu un certificat de spécialité en cycle international d’administration sur la «pratique de la négociation internationale» à l’Ecole nationale d’administration (ENA).

Mohamed Najib Boulif: Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Équipement est titulaire d’une maîtrise en gestion des entreprises et d’une autre en économétrie de l’université de Dijon (France). Lauréat de l’Institut français de pétrole, spécialisé en économie de l’énergie (1986), il a obtenu un doctorat national, dans la même spécialité à l’université de Paris II (1989) et un PHD de l’université de Fès en 1996.

Mounia Boucetta: La secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale est ingénieure d’Etat en génie des procédés industriels de l’Ecole Mohammedia ingénieurs, diplôme qu’elle obtient en 1990.

Lahcen Daoudi: Le ministre délégué chargé des Affaires générales et de la gouvernance, est titulaire d’une licence, d’un DEA et d’un doctorat en sciences économiques de l’université de Lyon II en France. Il a également obtenu un doctorat dans la même discipline à l’université Mohamed Ben Abdellah de Fès.

Anas Doukkali: Le ministre de la santé est natif de Rabat et a suivi un cursus purement scientifique avant d’obtenir un doctorat en chimie-physique en 2002 de la Faculté des sciences de Rabat. En 2005, il est devenu professeur-assistant à l’université Mohammed Ben Abdallah de Fès et à la faculté polytechnique de Taza. Il a enseigné en 2007 à la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, avant de devenir membre du conseil d’administration du Centre Hospitalier Ibn Sina.

Rachid Talbi Alami: Ministre marocain de la Jeunesse et des Sports, Rachid Talbi Alami est docteur en gestion et finance, option finances locales à l’université de New York aux Etats-Unis et a fait ses études supérieures à l’université Mohammed V à Rabat. Il est considéré comme un expert international en termes de décentralisation des systèmes financiers locaux.

Mohamed Yatim: Ministre de l’Emploi et de l’insertion professionnelle, le syndicaliste de carrière est titulaire d’une licence en philosophie obtenue à l’Ecole supérieure des enseignants et d’un diplôme d’étude supérieure en sciences de l’éducation à l’université des sciences de l’éducation de Rabat.

Lamia Boutaleb: La secrétaire d’Etat chargé du tourisme est diplômée de l’Ecole des hautes études commerciales (HEC) de Lausanne et possède également un MBA de la Wharton school of business de l’université de Pennsylvanie. Elle est également lauréate de la Harvard business school.

Othman El Ferdaous: Le plus jeune membre du gouvernement est titulaire d’une maîtrise en finance de l’Ecole Audencia de management de Nantes ainsi que d’une maîtrise en journalisme de Sciences Po Paris. Il a obtenu l’année récemment un executive-master à l’Ecole nationale d’administration (ENA) en France.

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