Onze migrants meurent au large de Guelmim

Publié le
migrants
Des migrants secourus dans la Manche en février 2019. (Image illustration, AFP)

Onze migrants sont morts noyés, samedi, après le naufrage de leur embarcation de fortune au sud du Maroc. 

Le drame s’est déroulé au large de la Plage blanche, près de Guelmim, dans le sud du royaume.

Parmi les victimes figurent « huit Marocains (une femme et sept hommes) originaires de la région de Guelmim, ainsi que trois migrants originaires d’Afrique subsaharienne (un couple et un enfant de moins de deux ans) », a détaillé le site d’information Alyaoum24.

Un migrant, à bord de l’embarcation qui a chaviré, a été secouru, précise la même source.

Il n’a pas été possible d’obtenir dans l’immédiat une confirmation du naufrage auprès des autorités marocaines.

Une enquête a été ouverte pour élucider « les circonstances de ce drame et identifier les personnes impliquées dans cette opération d’immigration clandestine », a souligné le site d’information Hespress, précisant que ces migrants se dirigeaient vers les Iles Canaries.

Lire aussi. Plus de 600 migrants secourus au large de la Tunisie

Selon un rapport de l’ONG espagnole Caminando Fronteras, publié en décembre, plus de 11.200 migrants sont morts ou ont disparu depuis 2018 en tentant de rejoindre l’Espagne, soit six par jour en moyenne.

A elle seule, la route entre les côtes nord-ouest de l’Afrique et les îles Canaries comptabilise 7.692 migrants morts, selon l’ONG.

A partir de la fin 2019, le nombre de migrants tentant la traversée clandestine à travers la périlleuse route migratoire atlantique a bondi lorsque les patrouilles des garde-côtes en Méditerranée se sont intensifiées.

Toutefois, en 2022, l’immigration clandestine a baissé de plus de 25% en Espagne sur un an, une diminution particulièrement marquée dans les arrivées par la mer, a indiqué en janvier le ministère de l’Intérieur espagnol.

« La baisse la plus significative » des arrivées clandestines a concerné les îles Canaries: 15.682 contre 22.316 en 2021, soit 29,7% en moins.

Le ministère a expliqué ce recul par l’accroissement de sa coopération avec les pays d’origine et de transit de l’immigration et le renforcement de « la lutte contre les mafias qui se livrent au trafic d’être humains ». Cette coopération a été favorisée par la fin l’an passé d’une brouille diplomatique entre l’Espagne et le Maroc, après l’accueille en catimini et sous une fausse identité le chef du Polisario.

La rédaction vous conseille

Les titres du matinNewsletter

Tous les jours

Recevez chaque matin, l'actualité du jour : politique, international, société...

Onze migrants meurent au large de Guelmim

S'ABONNER
Partager
S'abonner