Lycées français privés au Maroc: le ton monte entre parents d’élèves et OSUI-MLF

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Lycées français, Maroc, Parents d’élèves, OSUI, MLF, Jean-Christophe Deberrre

Dans un courrier adressé au directeur de l’OSUI et la MLF, un collectif indépendant de parents d’élèves demande la mise en oeuvre de mesures économiques immédiates après plusieurs manquements.

Formé lors de la crise sanitaire due au Covid-19, ce groupe compte une centaine de parents d’élèves scolarisés au sein d’établissements du réseau de l’Office Scolaire et Universitaire International (OSUI) et la mission Mission laïque française (MLF). Suite aux manquements enregistrés lors de cette situation inédite les parents alertent et formulent des demandes en conséquence.

En effet, ce courrier adressé le 8 mai au directeur général du réseau OSUI-MLF, Jean-Christophe Deberrre, appelle tout d’abord à la réduction de 50% des frais de scolarité du troisième trimestre. Un allégement dont les parents d’élèves voudraient bénéficier en cas de prolongation du confinement.

 

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«Les frais acquittés couvriront la totalité des charges réservées aux salaires des personnels selon les chiffres publiés dans votre dernier rapport d’activité; sans compter les économies réalisées par la diminution des charges fixes suite à la fermeture de vos établissements au Maroc», soulignent les parents d’élèves à juste titre.

Encadrer l’enseignement à distance

Les demandes vont encore plus loin avec «la suppression des augmentations des frais de scolarité pour les cinq prochaines années; les parents et familles ne seront pas en mesure d’honorer des engagements supplémentaires, au vu de la crise économique annoncée», lit-on dans ce courrier.

Par ailleurs, le courrier pointe certaines lacunes du programme d’enseignement à distance. D’abord les parents font remarquer que «les heures cumulées d’enseignement à distance sont très en dessous des emplois du temps en vigueur». Mais aussi que «l’enseignement des langues vivantes, en particulier l’arabe, est quasiment inexistant pour la maternelle et le primaire».

Enfin, les parents pointent l’utilisation d’une «plateforme déconseillée par les autorités en charge de la sécurité des systèmes d’information au Maroc et avec des limites connues et décriées par les parents (plafond de 40 minutes par classe virtuelle, coupures,..)».

 

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Dans ce sens, le collectif de parents d’élèves exige l’acquisition d’une «solution de travail collaboratif et d’un enseignement à distance en parfaite adéquation avec les attentes des parents». Ceci en plus de l’établissement d’un avenant au contrat initial qui encadre l’enseignement à distance.

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