Enseignement supérieur: le difficile passage au e-learning

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Enseignement supérieur, E-learning , Coronavirus, Maroc, ENSAM
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Un sondage effectué par L’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers (ENSAM) auprès de 741 étudiants révèle des données sur l’adaptabilité au e-learning.

La pandémie due au nouveau coronavirus a imposé le recours exclusif à l’enseignement en ligne. À l’ENSAM, sur les 741 étudiants sondés, 56% se disent favorables au e-learning, mettant en avant la «liberté qu’il procure». Néanmoins, seuls 21% déclarent avoir déjà utilisé des plateformes de cours en ligne, note le quotidien L’Economiste dans son édition du lundi 4 mai 2020.

Ces réticences émanent du fait que les étudiants «se sont habitués depuis des années à suivre un enseignement transmissif en mode présentiel. Ils recourent simplement à des stratégies de mémorisation et de reproduction des connaissances, se retrouvent peu engagés et utilisent rarement les ressources dont ils disposent», écrivent les auteurs de l’enquête de satisfaction citée par le quotidien.

 

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L’enquête réalisée du 23 au 30 mars 2020, remet également en question l’efficacité de l’enseignement en ligne au sein de l’établissement. En effet, 48% des sondés sont restés indécis quant à la compréhension des cours dispensés.

Par ailleurs, les étudiants en dernière année ont été fortement impactés, poursuit l’enquête. «41% des stages de fin d’études (dont le tiers réalisé à l’étranger) ont été suspendus», alors que «55% des étudiants continuent leur activité en mode télétravail. Mais plus de la moitié (54%) n’apprécient pas», rapporte l’Economiste.

Quant à leurs projets de fin d’études (PFE), seuls 3% des étudiant ont «bien avancé avec un taux de réalisation supérieur à 80%», alors que la majorité peine à progresser.

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