Maroc-Belgique: les principales déclarations de Walid Regragui en conférence

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Maroc-Belgique: les principales déclarations de Walid Regragui en conférence
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«Il y a des gens qui ont critiqué la Belgique, mais je pense qu’ils vont monter d’un cran demain (contre le Maroc), mais nous aussi on va monter d’un cran pour pouvoir les bousculer », assure le sélectionneur du Maroc, Walid Regragui, à la veille d’affronter les Diables rouges au Mondial-2022, dimanche (14h00) au stade al-Thumama de Doha.

Voici les principales déclarations du sélectionneur du Maroc, Walid Regragui:

Achraf Hakimi et Noussair Mazraoui aptes

«On a deux latéraux droits Hakimi et Mazraoui et deux latéraux gauches Yahya Attiat-Allah et Zakaria Aboukhlal en plus de Hakimi et Mazraoui qui peuvent également jouer comme arrière gauche. Dans le foot, il y a des blessures, si on n’a pas de latéraux mon travail serait de trouver la solution pour assurer le poste.

La mentalité est très importante, certains joueurs avec qui je rigolais hier « tu veux jouer dans ce poste ? (arrière droit) » n’ont pas de problème à faire ce travail. C’est un état d’esprit, cette grinta est un état d’esprit qu’on doit garder. Il n’y a que ça qui peut nous aider à faire l’exploit. Aujourd’hui, tout le monde est apte. Si quelqu’un n’est pas apte demain ou bien à la mi-temps, on trouvera des solutions».

«Il est bien (Mazraoui), Ashraf pareil, demain on verra si on prend le risque de le faire débuter si on ne prend pas de risque on va en discuter que demain quand ils se réveilleront. Aujourd’hui pour moi ils sont aptes».

Le public marocain est l’un des meilleurs au monde

«Le public est l’un des meilleurs du monde. Il est comparable à ceux de l’Amérique latine. Ils vont nous aider comme c’était le cas face à la Croatie. Les joueurs sentent que le peuple est derrière nous. Et nous, cela nous fait de la pression. Demain, on va faire le maximum pour les rendre heureux.

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En finir avec la mentalité africaine

«On doit changer un peu la mentalité de l’Afrique. Si on fait comme en 2018, déjà on a fait comme en 2018, car on déjà un point… On va essayer d’arracher le plus de points possible pour se qualifier. Ça ne va pas changer dans le match de demain, on va être solides. On va poser des problèmes aux Belges. On va essayer de rendre fière l’Afrique. Le plus important aujourd’hui, c’est que l’Afrique passe les poules. Si on passe les poules, je pense qu’on sera très dangereux.

La déception de 2018

En 2018, «le premier match perdu contre l’Iran (1-0 à la dernière seconde sur un but contre son camp, NDLR) avait laissé des traces, je l’ai ressenti auprès du groupe. Les échos qu’on avait en off c’était que certains pensaient être déjà éliminés, certains avaient baissé les bras. L’envie de ne pas perdre était importante auprès des joueurs (contre la Croatie, NDLR), aujourd’hui on a un point, ça va nous libérer pour qu’on puisse être mentalement peu plus fort».

«Les joueurs sont très satisfaits de leur premier match, il avaient le souvenir de 2018. Donc, commencer la compétition ne pas être éliminé dès le premier match, donner du plaisir aux supporters, je pense qu’ils ont fait un bon match devant notre public qui nous a beaucoup aidés, mais l’intensité de ce genre de match a laissé quelques pépins, mais aujourd’hui Mazraoui n’est toujours pas out ».

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On va créer la surprise face à la Belgique

« On a au moins un match dans les jambes pour les deux équipes, on est dans la compétition. On a pu voir qu’il y avait différentes sortes de match et souvent les résultats ne correspondaient pas à ce qu’on attendait. On a vu une Belgique bousculée par le Canada, mais qui a su gagner.

On s’attend à un match compliqué avec des joueurs d’expérience, avec une équipe qui est expérimentée, ça fait quatre cinq ans qu’ils jouent ensemble dans le même système de jeu avec des « top players » qui sont ambitieux, ils ont fini demi-finalistes de la dernière coupe du Monde, ils sont toujours dans les grandes compétitions, mais nous, on va jouer notre jeu, comme contre la Croatie, on va essayer de les bousculer pour créer la surprise.

Mais on sait que ça va être un match différent du match contre le Canada parce qu’il y a des gens qui ont critiqué la Belgique, mais je pense qu’ils vont monter d’un cran demain, mais nous aussi on va monter d’un cran pour pouvoir les bousculer».

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La Belgique favorite

«On observe les commentaires, beaucoup de gens critiquent la Belgique, mais je suis persuadé qu’ils vont monter d’un cran. Le favori c’est la Belgique, que vous le vouliez ou non. Ils ont un entraîneur fantastique (Roberto Martinez), des joueurs de niveau mondial comme (Kevin) De Bruyne, (Eden) Hazard ou (Axel) Witsel, et regardez le banc qu’ils ont avec (Michy) Batshuayi ou (Romelu) Lukaku…

Et si on veut être un peu chauvin, je pense qu’on a le meilleur gardien du monde (Yassine Bounou, NDLR), mais mentalement c’est (Thibaut) Courtois».

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Les binationaux contre leurs pays de naissance

«Ce qui est sûr c’est que ce sera la fête en Belgique après le match pour une des deux communautés (rires)! J’espère que ce sera une fête pour les deux communautés en Belgique aussi, que dans le stade il y aura du spectacle en dehors du terrain aussi, de la fraternité. Pour les binationaux (Anass Zaroury, Bilal El Khannouss, Selim Amallah et Ilias Chair), c’est quand même aussi leur pays de naissance, ils ont grandi là-bas, certains auraient pu postuler pour jouer de l’autre côté.

Ils sont euphoriques, nous donnent des ondes positives. Mais peu importe l’adversaire, il ne faut pas penser que c’est un match plus particulier, même si on sait qu’au fond ça l’est. C’est notre travail au staff et à moi de les aider à ne pas y penser. Au début, je voulais ramener Bilal El Khannouss (né à Strombeek-Bever, NDLR) en conférence de presse, j’ai failli faire l’erreur, mais il n’a que 18 ans».

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