Malgré les appels au calme du ministère, les enseignants du supérieur feront grève

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Said-Amzazi, ministre de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur. Crédit Aicpress

Alors que le ministère de l’Enseignement vient de publier un communiqué dans lequel il fait état de son ouverture au dialogue avec les syndicats, les enseignants supérieurs annoncent une grève les 14 et 15 mars, en réponse à l’appel du syndicat national de l’enseignement supérieur (SNEsup).
Contacté par H24Info, Abdelkrim Madoun, secrétaire général du SNEsup relève que le syndicat est aujourd’hui contraint à l’escalade face à l’immobilisme du ministère concernant des revendications qui avaient déjà fait l’objet d’accords avec les deux prédécesseurs de Said Amzazi, actuel ministre de l’Enseignement.
«Nous croyons à la continuité de l’État. Nous ne pouvons pas à chaque fois reprendre le long processus des négociations avec chaque ministre nouvellement désigné», a souligné Madoune, ajoutant que le syndicat a à plusieurs reprises sollicité un rendez-vous avec le ministre dès sa nomination, mais sans succès.
Le syndicat dénonce la rupture du dialogue socialnet réclame, entre autres, la hausse des salaires des enseignants-chercheurs ainsi que la clôture définitive du dossier revendicatif.
Le SNEsup appelle également à une réforme urgente du secteur et dénonce la fin de la gratuité de l’enseignement supérieur.
À noter que pour sa part, le ministre de l’Éducation nationale Saïd Amzazi, a affirmé n’avoir reçu aucune demande de rencontre de la part du syndical marocain de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SNEsup), avant l’annonce de l’organisation d’un sit-in de protestation devant le siège de son département.
 

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