Le gouvernement espagnol a mis en avant, mardi, l’importance de ses relations avec le Maroc,…
L’Espagne souhaite le retour imminent de l’ambassadrice du Maroc
Publié leUn réchauffement des relations entre Rabat et Madrid se profile, après «les gestes» du roi Felipe VI. Mais la politique espagnole envers le Maroc «n’a subi aucun revirement», a assuré le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, souhaitant le retour de l’ambassadrice du Maroc à Madrid.
La main tendue du roi Felipe VI n’est en aucun cas un changement dans la politique espagnole envers le Maroc, a assuré le ministre espagnol depuis Washington où il effectue une visite officielle. Le discours du roi Felipe VI devant le corps diplomatique le 17 janvier à Madrid est «en parfaite harmonie», avec la politique prônée par le gouvernement de Pedro Sanchez, a souligné le ministre.
Suite à son discours prononcé malgré l’absence remarquée de l’ambassadrice du Maroc, rappelé le 18 mai dernier par Rabat, le monarque espagnol a enchaîné les gestes en direction de Rabat ces derniers jours.
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En compagnie de son épouse, la reine Letizia, Felipe VI a effectué, ce mercredi 19 janvier, une visite dans le pavillon marocain du Salon international du tourisme (Fitur) qui se tient à Madrid.
Sus majestades los reyes visitan el #Stand de #Marruecos en @fitur_madrid..
Nuestra @CasaReal arregla lo que #Sanchez y #GonzalezLaya estropearon y que #Albares ni pudo ni supo arreglar. Viva el rey..!! pic.twitter.com/kkMxMwaCMZ— Youssef Temsamani (@Y_Temsamani) January 19, 2022
«Cela me semble la chose la plus normale au monde», a commenté le ministre espagnol des Affaires étrangères, notant toutefois que «Felipe VI est un atout de la projection extérieure de l’Espagne».
Par ailleurs, le ministre espagnol a exprimé son souhait de voir le retour de l’ambassadrice du Maroc en Espagne, Karima Benyaich. Cette dernière avait été rappelé par Rabat pour consultation suite à l’enclenchement d’une crise sans précédent entre les deux pays voisins, découlant principalement de l’accueil en catimini et sous une fausse identité du chef séparatiste Brahim Ghali en Espagne le 18 avril 2021 pour y être soigné du Covid, à la demande d’Alger.