Le Japon a dénoncé et exprimé son refus de la participation des séparatistes du polisario…
Le Polisario menace de faire usage de drones armés contre le Maroc
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Un envoyé du Front Polisario auprès du président mauritanien, a révélé lors d’une conférence de presse à Nouakchott, que le mouvement dirigé depuis Tindouf par Brahim Ghali comptait faire usage de drones armés contre les Forces armées royales (RAR) stationnées le long du mur de défense au Sahara.
C’est depuis la Mauritanie que Omar Mansour, membre du secrétariat national du Front Polisario en charge des affaires intérieures a annoncé l’utilisation prochaine des drones. Lors de sa visite en Mauritanie jeudi dernier et après avoir été reçu en audience par le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazwani, le responsable séparatiste a déclaré dans une allocution que le mouvement dirigé par Brahim Ghali envisage d’incorporer à son arsenal militaire «des drones armés» qu’il compte «utiliser dans sa guerre d’usure» contre le Maroc. Et pas seulement.
Dans une déclaration à l’agence de presse mauritanienne, Omar Mansour, a assuré qu’il s’est entretenu avec le président de la Mauritanie, sur les récents développements de la question sahraouie, et de la récente tournée de l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies.
De son côté Salem Abdelfattah, président de l’Observatoire sahraoui des médias et des droits de l’Homme précise que les propos d’Omar Mansour ne constituent pas une nouveauté. Il rappelle que Bachir Mustapha Sayed, a reconnu, dans un enregistrement sonore diffusé en août dernier, que le Polisario «possède des drones mais qu’il lui manque le moyen de les utiliser» mais sans décliner la nature de ce moyen qui fait encore défaut.
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Pareillement, des fuites des camps du Polisario à Tindouf ont révélé l’arrivée récemment d’importantes quantités d’armes sophistiquées russes pour moderniser l’arsenal du front séparatiste. Il s’agit d’armes qui font partie des commandes massives effectuées début 2022 par l’armée algérienne à la Russie.
Des achats tellement importants qu’ils sont devenus une source d’inquiétude aux Etats-Unis, où des membres du Congrès ont exigé des sanctions contre le régime algérien, accusé de financer l’effort de guerre de Poutine en Ukraine. Car pour l’Etat américain, la Russie est le plus grand fournisseur d’armes militaires à l’Algérie qui est une menace pour toutes les nations du monde, selon la députée Lisa McClain.
«Ce transfert militaire a fait de l’Algérie le 3ème destinataire d’armes russes au monde », relèvent les cosignataires de la lettre publiée ce jeudi 29 septembre sur le site officiel de la Chambre des représentants des Etats-Unis.
