La revue de presse hebdomadaire du samedi 4 novembre

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La revue de presse hebdomadaire du samedi 23 mars
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Le PLF 2024 franchit une nouvelle étape dans la réforme de la TVA ; Economiste: Le nouveau régime de la TVA prévu par le PLF 2024 “peut réduire les incitations à la fraude » ; L’activité touristique au beau fixe; Chercheur en relations internationales: “Les élections européennes de 2024 seront un moment clé pour déterminer si le partenariat se renforcera au niveau politique” ; Ouahbi: Le ministère de la Justice poursuivra la modernisation du système juridique inclus dans l’agenda législatif… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire:

Finances News hebdo

Le PLF 2024 franchit une nouvelle étape dans la réforme de la TVA

Le projet de loi de finances pour 2024 établit la généralisation de l’exonération de la TVA aux produits de large consommation ainsi que les fournitures scolaires. Cette mesure cible les médicaments et matières premières entrant dans leur composition ainsi que les emballages non récupérables. « La TVA est un impôt indirect qui joue un rôle important pour renflouer les recettes de l’Etat, mais touche directement le consommateur. Pour assurer l’équité fiscale tant prônée, il était important de procéder à certains réaménagements. Le PLF 2024 n’est qu’une étape dans le processus de réforme qui devrait se poursuivre dans les années à venir. A cet égard, il est prévu d’aligner progressivement les quatre taux actuels (7%, 10%, 14% et 20%) en deux taux seulement (10 et 20%). Cela est conforme au principe de la neutralité économique de l’impôt », explique Mohamed Amrani, professeur d’économie à l’université Hassan II de Casablanca.

Economiste: Le nouveau régime de la TVA prévu par le PLF 2024 “peut réduire les incitations à la fraude »

Le nouveau régime optionnel d’auto-liquidation de la TVA envisagé dans le cadre du projet de Loi de Finances 2024 (PLF 2024) représente une initiative significative visant à favoriser l’intégration du secteur informel dans l’économie formelle. Cette mesure propose un mécanisme particulier qui pourrait avoir des implications positives, bien que certains aspects soulèvent des interrogations légitimes. Ce régime est conçu pour faciliter l’intégration du secteur informel en permettant aux personnes exerçant une activité soumise à la TVA de calculer elles-mêmes le montant de la TVA sur leurs achats effectués auprès de fournisseurs non assujettis à la TVA ou exonérés sans droit de déduction. En parallèle, ces personnes peuvent déduire le montant de la taxe correspondante, avec une exclusion spécifique pour les opérations d’achat de terrains et de produits agricoles. “En autorisant les entreprises à déduire la TVA sur leurs achats, le nouveau régime peut potentiellement réduire les incitations à la fraude en favorisant une comptabilité fiscale transparente”, a estimé Azzelarab Zaoudi Mougani, économiste et enseignant-chercheur à l’ISCAE, dans un entretien à la publication.

TelQuel

L’activité touristique au beau fixe

Les indicateurs de l’activité touristique ont connu « une amélioration continue » en 2023, a indiqué la ministre du Tourisme Fatima Zahra Ammor. Présentant le projet de budget sectoriel du ministère pour l’exercice 2024 devant la commission des secteurs productifs, la ministre a mis en avant les performances réalisées par le secteur jusqu’à fin septembre, où le nombre de touristes affluant vers le Maroc a atteint 11,1 millions (+44% par rapport à la même période en 2022), tandis que le nombre de nuitées enregistrées dans les établissements d’hébergement touristique a atteint 19,4 millions de nuitées (+46%). Ammor a également annoncé que l’ONMT serait transformé en « Agence marocaine du tourisme », au service de la stratégie de l’État dans le domaine de la promotion touristique, notant que cette institution sera dotée des moyens qui lui permettront d’exercer ses missions de manière efficace afin de renforcer la compétitivité de la destination Maroc à l’échelle mondiale.

Chercheur en relations internationales: “Les élections européennes de 2024 seront un moment clé pour déterminer si le partenariat se renforcera au niveau politique”

Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch et le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita ont rencontré les représentants du Conseil européen et de la Commission européenne. Cependant, la question des relations entre les parlements des deux partenaires reste en suspens. “Les élections européennes de 2024 seront un moment clé pour déterminer si le partenariat se renforcera au niveau politique”, a indiqué dans un entretien à la publication Hamza Mjahed, Chercheur en relations internationales au Policy Center for the New South (PNCS). Plusieurs scénarios sont possibles concernant le leadership futur des institutions européennes et le rapport de force entre les différents partis politiques. “Cela signifie que le processus pour dépasser les controverses peut prendre du temps, mais le partenariat politique demeure pragmatique et opérationnel”, a-t-il dit.

La Nouvelle Tribune

Ouahbi: Le ministère de la Justice poursuivra la modernisation du système juridique inclus dans l’agenda législatif

Le ministère de la Justice poursuivra en 2024 la modernisation et le développement du système juridique inclus dans l’agenda législatif, tout en veillant à la mise en œuvre progressive du projet de transformation numérique et de modernisation de l’administration judiciaire et des chantiers inhérents à la mise à niveau des tribunaux sur le plan des infrastructures, ainsi qu’au renforcement des capacités des ressources humaines et à la généralisation des sections de la justice de la famille en exécution des hautes directives royales, a affirmé, mardi, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi. Ouahbi, qui présentait le budget sectoriel de son département au titre de l’exercice 2024 devant la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme à la Chambre des représentants, a indiqué que le ministère veillera aussi au suivi de tous les textes législatifs et réglementaires relatifs au secteur de la justice, dont la révision du Code de la famille, la loi n°62.06 relative à la nationalité marocaine et la loi n°15.01 relative à la prise en charge (Kafala) des enfants abandonnés.

Le déficit commercial s’améliore en septembre

Le déficit commercial du Maroc s’est établi à plus de 215,78 milliards de dirhams (MMDH) à fin septembre 2023, soit un allégement de 7,2% par rapport à la même période une année auparavant, selon l’Office des changes. Les importations ont reculé de 4% à plus de 530,94 MMDH, et les exportations de 1,6% à 315,15 MDH, précise l’Office qui vient de publier ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de septembre, notant que le taux de couverture a gagné 1,4 point pour s’établir à 59,4%, contre 58% une année auparavant. La baisse des importations de biens est tributaire, essentiellement, au recul des achats des produits énergétiques, des demi-produits et des produits bruts, explique l’Office.

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