La revue de presse hebdomadaire de ce samedi 25 novembre

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La revue de presse hebdomadaire du samedi 20 avril
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Hydrocarbures illicites sanctionnés, mais le mal persiste ; Fret maritime: la nécessité d’une résurrection du pavillon national ; Déficit public, les spécificités de 2023; La hausse des prix et une forte demande derrière des résultats records pour le Groupe OCP ; Artisanat: un secteur en quête de réinvention; L’impact de la réduction de la TVA risque d’être “minime”… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire:

TelQuel

Hydrocarbures illicites sanctionnés, mais le mal persiste 

S’agit-il réellement d’un clap de fin pour l’explosif dossier des hydrocarbures? En mettant, ce jeudi 23 novembre, les pétroliers à l’amende pour pratiques anticoncurrentielles, le président du Conseil de la concurrence semble avoir apposé un point final à un feuilleton long de plus de huit ans. Un feuilleton mêlant intérêts privés, conflits d’intérêt, zones grises de régulation… Si la procédure d’enquête a bien été respectée cette fois-ci et que les pénalités transactionnelles n’ont pas été contestées par les opérateurs mis en cause, il demeure néanmoins un arrière-goût d’inachevé. Et surtout, un sentiment de disproportion entre le forfait et la punition. Car, la disproportion entre le montant de l’amende, 1,8 milliard, et l’estimation de Damir est béante. Certes, la sanction est tombée et l’État de droit est sauf, mais le mal persiste en l’absence de toute régulation du secteur. L’opacité est telle que nul ne peut tracer avec exactitude les mécanismes de formation des marges.

Fret maritime: la nécessité d’une résurrection du pavillon national

Exploiter le potentiel offert par le domaine maritime ne pourra se faire avec seulement des infrastructures portuaires et de la connectivité, mais nécessitera la résurrection du pavillon marocain. L’absence d’une flotte marchande marocaine s’est fait cruellement ressentir lors de la crise du Covid où l’explosion des tarifs du fret maritime a impacté une majeure partie du tissu économique. Une situation qui met à mal la souveraineté économique du Maroc, comme de nombreux pays qui doivent subir les aléas d’un marché contrôlé en majeure partie par 3 opérateurs: Maersk, MSC et CMA CGM. Mettre en place une alliance afro-atlantique reste tributaire de la mise en place d’opérateurs nationaux, voire régionaux. « Le souverain a une attention particulière dans son discours pour la marine marchande. Il faudrait que ce secteur soit revisité pour une meilleure navigation maritime marocaine, un pavillon national marocain fort, compétitif et qui, bien entendu, tentera de relever les défis économiques et les défis de l’approvisionnement du Maroc, puisque 95% de nos échanges se font à travers le milieu marin », rappelle Miloud Loukili, expert international en droit de la mer.

La Nouvelle Tribune

Déficit public, les spécificités de 2023

Le déficit budgétaire du mois d’octobre publié par le Bulletin mensuel de statistiques des finances publiques, s’aggrave certes par rapport à celui du même mois de l’année précédente en 2022, mais pas par rapport à septembre 2023. Car d’une année à l’autre, la situation budgétaire évolue sur la base de la loi de finances elle-même et les conditions de son exécution qui ne sont pas arithmétiques. Le bulletin d’octobre qui vient d’être publié par la TGR indique aux niveaux des recettes une spécificité attribuable à 2023. Elle se traduit par la « hausse des recettes non fiscales de 51,8% en raison notamment, de l’accroissement des versements des comptes spéciaux du Trésor au budget général, de 35 MMDH contre 9,7 MMDH » l’année précédente. Il s’agit de s’interroger sur le niveau du déficit budgétaire d’octobre 2023 de 37 MMDH, sans la contribution de ces recettes non fiscales.

La hausse des prix et une forte demande derrière des résultats records pour le Groupe OCP 

Le Groupe OCP a réalisé un fort rebond de ses résultats et de sa rentabilité au troisième trimestre en comparaison au second trimestre de 2023, soutenu par l’amélioration des prix et la reprise de la demande mondiale. La performance financière et opérationnelle du Groupe à fin septembre 2023 a également tiré profit de l’agilité commerciale et la flexibilité industrielle d’OCP, ainsi que son leadership en termes de coûts. OCP se félicite de la décision du Département américain du Commerce reçue en octobre 2023, réduisant considérablement les droits compensateurs sur les importations d’engrais phosphatés marocains aux États-Unis à 2,12 % contre 19,97 % précédemment. Ce nouveau taux est entré en vigueur à partir de novembre 2023 et ce, jusqu’à la conclusion de la prochaine révision administrative au quatrième trimestre de 2024.

Finances News hebdo

Artisanat: un secteur en quête de réinvention

La préservation de l’artisanat marocain et le travail de longue haleine des artisans marocains passent avant tout par l’adoption d’un système de labellisation. Cette mesure basée sur une démarche de qualité globale s’avère aujourd’hui plus que nécessaire en vue de promouvoir le secteur et créer des labels marocains. Pour Khalid Rahel, chef de division qualité, recherche et développement au sein du département de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire, la labellisation «joue un rôle important aussi bien en matière de protection du consommateur et d’aide au choix du produit lors de l’achat, que pour les professionnels en termes de préservation du savoir-faire marocain et de lutte contre la contrefaçon, ou encore en termes de reconnaissance de l’engagement qualité». Même son de cloche chez Mohammed Ait Yachou, président de l’Instance nationale des artisans et de l’industrie artisanale, qui considère que c’est la voie principale pour protéger notre héritage national et garantir l’authenticité des produits considérés comme singuliers.

L’impact de la réduction de la TVA risque d’être “minime” 

La Commission des finances de la Chambre des représentants a adopté la révision à la baisse du taux de TVA applicable au transport urbain et au transport routier de marchandises. Ainsi, ce taux, qui se situe actuellement à 14%, diminuera progressivement pour atteindre 10% d’ici 2026. Mais cette mesure ne sera bénéfique pour le citoyen que si les transporteurs répercutent cette baisse de la TVA sur leurs tarifs. « Avec cet amendement, la réduction de la TVA pourrait d’ici 2026 avoir un impact sur les prix des produits de consommation. Encore faut-il que les autorités veillent à ce que les transporteurs répercutent cette baisse de la TVA sur leur tarification», indique Mohamed Jadri, économiste et directeur de l’Observatoire du travail gouvernemental. De son côté, Bouazza Kherrati, président de la Fédération marocaine des droits du consommateur, assure que “la baisse de la TVA pour le transport urbain et le transport des marchandises n’aura aucun effet significatif sur le pouvoir d’achat des consommateurs”. Pour le transport urbain, la baisse de la TVA “sera si minime sur le ticket que le consommateur ne s’en rendra même pas compte”, a-t-il jugé.

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