La revue de presse du vendredi 11 mars

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La revue de presse du mardi 16 mai

Commande publique: les PME toujours exclus, le Maroc, une «startup-nation» en devenir, souveraineté économique du Maroc: les cultures oléagineuses s’érigent en alliés insoupçonnés, zones industrielles pour échapper à l’impôt…, voici les principaux titres de la presse nationale parue ce vendredi 11 mars 2022:

L’Economiste
Commande publique: Les PME toujours exclus

Chaque année, l’Etat injecte environ 200 milliards de DH dans l’économie. Un montant correspondant aux budgets d’investissement de l’Etat, des collectivités territoriales et des entreprises et établissements publics. Pour cet exercice, un peu plus de 20% du PIB est consacré à l’investissement. Une «manne» qui devrait profiter au plus grand nombre d’entreprises. Or, jusque-là, seule une poignée de grandes structures en bénéficie. Les PME en particulier sont confrontées à des difficultés d’accès qui tiennent entre autres à la complexité de la législation.

Aujourd’hui Le Maroc
Le Maroc, une «startup-nation» en devenir

Elles fêtent chaque année leur journée mondiale (11 mars). Les start-up sont placées en première ligne dans l’écosystème de l’innovation. Et pour cause : elles sont plus aptes à s’aventurer dans les secteurs à fort potentiel. Bien que leur développement au Maroc ne soit pas encore arrivé à maturation, les startups marocaines continuent d’évoluer, notamment grâce à l’accompagnement mis en place à cet effet, nourri par l’intérêt de plus en plus grandissant des offres innovantes qu’elles proposent, en particulier durant la récente période de crise. Certaines startups marocaines commencent même à se faire une place à l’international. Mais, ce n’est pas le cas de tout le monde. Il faut dire que le développement de l’innovation ne peut aboutir sans un ensemble complet et adapté, réunissant les acteurs concernés (organisations, entreprises, start-up, universités, investisseurs), qui interagissent et s’associent pour l’émergence de projets innovants.

L’Opinion
Intempéries et risques climatiques: La Météorologie Nationale en mode proactif 

Dans un contexte de changement climatique exacerbé par la recrudescence de phénomènes météorologiques extrêmes, la mise en place de systèmes précis d’alertes précoces est un atout qui a permis de réduire les dégâts humains, surtout dans les pays développés. Au Maroc, la Direction Générale de la météorologie (DGM) a dévoilé mercredi son nouveau système de vigilance qui permet de passer d’une cartographie dynamique des risques au niveau régional à l’échelle, plus fine, des communes. Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, a souligné que ce nouveau système « permettra d’assurer la mobilisation efficace des ressources et de prendre des décisions proactives pour limiter les effets négatifs des événements météorologiques extrêmes ».

Le Matin
Export: 63% du chiffre d’affaires concentrés chez 2,6% des opérateurs actifs

La population des exportateurs marocains poursuit l’amélioration de l’ensemble de ses indicateurs ces dernières années et défie même la crise Covid-19. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude réalisée par l’Office des changes sur l’analyse multidimensionnelle de l’évolution du profil des exportateurs marocains actifs. «À l’image du développement des échanges commerciaux du Maroc avec le reste du monde durant les dernières années, les exportateurs marocains affichent une amélioration continue relative à l’ensemble des indicateurs qui définissent cette population», indiquent les auteurs de l’étude. En effet, relève cette dernière, au cours de la période 2011-2019, le nombre total des exportateurs marocains est passé de 5.179 à 7.092, avec un chiffre d’affaires (CA) à l’export de 284,5 milliards de dirhams en 2019 contre 175 milliards en 2011. Cette évolution n’a pas été freinée par la situation sanitaire actuelle selon l’étude qui note que «malgré les effets de la crise de la Covid-19 au titre de l’année 2020, les performances réalisées par cette population restent supérieures à celles affichées au cours de la période 2011-2017».

Les Inspirations ÉCO
Souveraineté économique du Maroc: Les cultures oléagineuses s’érigent en alliés insoupçonnés 

Le Plan Maroc Vert, lancé en 2008, a permis un véritable essor des cultures oléagineuses au Maroc. Et selon l’initiative Maghreb Oléagineux, initié par Terres Univia en 2019 et cofinancé par l’Union européenne, «la nouvelle stratégie agricole du Royaume, intitulée «Génération Green, réaffirme l’importance du développement de la filière oléagineuse marocaine. Elle ambitionne d’atteindre 80.000 hectares de colza (30.000 ha) et de tournesol (50.000 ha) à l’horizon 2030. Cela permettra de couvrir 15% des besoins du marché marocain, créant ainsi plus de 170.000 emplois», Or, il se trouve que la clé du succès pour une agriculture plus performante réside dans le transfert des bonnes pratiques aux agriculteurs. C’est dans ce contexte que le Programme Maghreb Oléagineux s’inscrit dans la stratégie agricole du Maroc en misant sur la formation et la sensibilisation des producteurs au sujet des semences européennes de colza et de tournesol, et de leurs atouts.

Al Massae
La ministre de l’habitat pas satisfaite du retard pris dans la réalisation du plan d’aménagement de Tanger 

Des sources fiables ont révélé au journal que Fatima-Zahra Mansouri, ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, a exprimé lors d’une rencontre spéciale avec le directeur de l’Agence urbaine de Tanger, en marge de sa visite à la ville, son mécontentement du retard que connaît le projet de préparation du plan d’aménagement se rapportant aux arrondissements de Tanger ville et Beni Makada. Mansouri, connue pour sa rigueur, a rencontré un certain nombre de responsables et d’élus de la ville et a recueilli leurs observations concernant ce retard et tous ses effets négatifs, qui entravent le développement dans la ville.

Al Ahdath Al Maghribia
Zones industrielles pour échapper à l’impôt!

Un recensement en cours des usines clandestines dans les environs des villes a révélé un bilan comprenant un grand nombre d’établissements en dehors des périmètres urbains et de zones industrielles, dépassant ce qui est inclus dans les listes établies par les agents et auxiliaires d’autorité des communes cibles. Des informations obtenues des coulisses des conseils élus indiquent un accroissement d’implantations d’installations industrielles pour éviter l’impôt, avec la complicité des agents d’autorité, comme c’est le cas dans la province de Nouaceur. Il s’agit de gros investissements entrepris par des personnes influentes qui s’activent dans la location d’entrepôts, dont le prix atteint 100.000 DH. Ce phénomène prive les communes de recettes importantes estimées à des millions de DH et représente un obstacle à la replanification et aux chantiers de la restructuration.

Al Ittihad Al Ichtiraki
Une nouvelle opération lancée pour étendre la couverture Internet dans les zones rurales et reculée

Le Comité de gestion du service universel des télécommunications a décidé de lancer une nouvelle campagne pour combattre la fracture numérique qui creuse les disparités territoriales en matière d’internet, le but étant de permettre à la population de plusieurs zones rurales et reculées d’accéder aux services Internet dont ils sont privés depuis des années et d’assurer la disponibilité du flux pour l’exploiter dans divers aspects de la vie quotidienne. Cette opération qui vise à rendre disponibles les 3G et 4G sera lancée cette année avant qu’elle ne soit généralisée à toutes les zones qui en ont besoin d’ici 2024. Le programme conçu est la continuation des démarches lancées auparavant pour atteindre le même objectif, y compris le programme 2018-2023 ciblant 10 740 zones rurales.

Al Alam
Une nouvelle série de dialogue entre les syndicats de l’enseignement et le ministre de l’Éducation 

Les cinq syndicats d’enseignement les plus représentatifs ont tenu mercredi une réunion avec le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports. Selon un communiqué rendu public par les syndicats, la réunion a été l’occasion pour les syndicats de souligner la nécessité de respecter l’agenda prévu dans l’accord du 18 janvier 2022. Dans ce contexte, le secrétaire général de la Fédération libre de l’enseignement, affiliée à l’UGTM, Youssef Alakouch, a déclaré qu’après la signature de l’accord du 18 janvier, considéré comme temporaire, une réunion s’est tenue, le 9 mars, entre le ministre et les syndicats de l’enseignement afin d’établir des liens de confiance concernant la deuxième étape, censée aboutir à un accord définitif en juillet 2022. Dans une déclaration au journal, Alakouch a souligné que deux points principaux ont été fixés pour cette seconde étape: la commission des statuts, dont les travaux débuteront mercredi prochain, et une commission technique qui se penchera sur les dossiers en suspens.

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