La revue de presse du mercredi 6 mars

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La revue de presse du mardi 23 avril
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Bureaux d’information sur le crédit: ce qui reste à faire, intelligence artificielle : ce que le Maroc doit faire pour en tirer pleinement parti, Maroc-Suisse: les textiliens tissent un nouvel horizon de coopération…, voici les principaux titres de la presse nationale parue ce mercredi 6 mars 2024:

L’Économiste
Bureaux d’information sur le crédit: ce qui reste à faire

Le nouveau dispositif relatif aux bureaux d’information sur le crédit sera bientôt opérationnel. La loi relative à ces établissements a été publiée au Bulletin officiel. Mais pour l’entrée en vigueur effective, une série de textes d’application sont attendus. Il s’agit notamment de plusieurs circulaires du wali de Bank Al-Maghrib, qui doivent également être publiées au BO, après leur approbation par le ministère des Finances. En tout cas, les établissements de crédit et autres entités assimilées disposeront d’un délai de 12 mois, à compter de la date de publication des textes d’application, pour assurer la mise en conformité de leurs systèmes d’information et de leurs documents de contractualisation, pour pouvoir fournir des données aux bureaux d’information sur le crédit. Pour les établissements déjà opérationnels au Maroc avant l’entrée en vigueur du nouveau dispositif, ils seront agréés, dans le cadre de gestion déléguée, signés avec Bank Al Maghrib.

Le Matin
Intelligence artificielle : ce que le Maroc doit faire pour en tirer pleinement parti 

L’intelligence artificielle (IA) ne se présente plus comme une simple technologie du futur pour le Maroc, mais plutôt comme un élément crucial pour son développement économique et social. C’est le message clé issu de la «Journée de réflexion prospective» organisée à Rabat par l’Institut Royal des études stratégiques (IRES) et le Centre AI Movement de l’Université Mohammed VI Polytechnique. Cette journée a rassemblé des experts autour du thème «L’intelligence artificielle digne de confiance : un levier porteur de changement pour un développement accéléré au Royaume». Les intervenants ont été unanimes à souligner l’importance de tirer parti du potentiel de l’IA en toute confiance pour stimuler le développement dans divers domaines stratégiques. Ils ont aussi insisté sur les lacunes à combler pour que le Royaume devienne leader à l’échelle africaine.

Les Inspirations Éco
Maroc-Suisse: les textiliens tissent un nouvel horizon de coopération 

Un nouveau chapitre s’écrit pour l’industrie textile. L’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH) et la Fédération suisse du textile ont scellé leur engagement pour une coopération renforcée par la signature, lundi à Berne, d’un mémorandum d’entente, en présence du ministre de l’Industrie et du Commerce marocain, Ryad Mezzour, et du conseiller fédéral suisse chargé de l’économie, de la formation et de la recherche, Guy Parmelin. Ce pacte stratégique a pour portée de promouvoir un partenariat dynamique, visant à exploiter pleinement le potentiel du secteur textile des deux pays. Cet accord vise à fortifier les liens entre les investisseurs et les clients, en mettant particulièrement l’accent sur une intégration sectorielle bénéfique pour les deux parties.

L’Opinion
Traite des êtres humains et mariage des enfants: un crime peut-il en cacher un autre? 

Entre des voix qui réclament l’incrimination du mariage des «enfants-mineurs» au Maroc et d’autres qui le normalisent, les chiffres nous révèlent que 12.940 actes de mariage ont été conclus en 2022. Alors que la deadline fixée par SM le Roi Mohammed pour la présentation d’un projet de réforme du Code de la famille approche, des experts, consultés par la Commission en charge, avancent que ces pratiques peuvent servir de paravent à des crimes graves tels que la traite des êtres humains, troisième activité illégale la plus lucrative au monde. Le mariage des mineurs peut glisser insidieusement vers une exploitation encore plus flagrante des droits fondamentaux de l’enfant, incarnant même la maltraitance, la servitude ou encore le travail forcé…

Libération
Les fonctionnaires du ministère de l’Economie et des Finances réclament un statut juste, unifié et équitable

Les fonctionnaires du ministère de l’Economie et des Finances ont appelé à la mise en place d’un statut juste, unifié et équitable. En effet et suite à une grève intermittente de 3 jours (8, 15 et 16 février 2024) menée par les deux syndicats les plus représentatifs et la Coordination nationale des fonctionnaires du ministère de l’Economie et des Finances, un accord a été signé les 13 et 14 février dernier. D’après les termes de cet accord, le statut devait être approuvé avant la fin dudit mois à condition de suspendre la grève initialement prévue les 21, 22 et 23 février 2024. Selon la Coordination nationale, les fonctionnaires ont choisi de privilégier la résolution des problèmes via le dialogue et la négociation. L’accord inclut plusieurs dispositions dont notamment celle concernant l’attribution d’une indemnité globale et mensuelle pour tous les fonctionnaires du ministère, soumise au régime de la Caisse marocaine des retraites.

Al Massae
Une ONG réclame une enquête sur des irrégularités dans la gestion du soutien public par les partis politiques 

L’Instance Nationale de Protection des Biens Publics et de la Transparence au Maroc a saisi le ministère Public pour ouvrir une enquête sur le récent rapport de la Cour des comptes relatif à l’audit des comptes des partis politiques. L’instance a demandé au président du ministère public de mettre en application le mémorandum d’accord signé le 30 juin 2021 entre le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), le ministère public et la Cour des comptes. Cette démarche vise à intensifier la lutte contre la corruption et à concrétiser le principe fondamental de responsabilité et de reddition des comptes.

Al Alam
La Chine devient le 3e partenaire du Maroc 

La dynamique géopolitique que connaît le Royaume renforce sa position régionale à travers la diversification de ses partenaires tant à l’orient qu’en occident l’attraction des investissements étrangers pour soutenir les grands chantiers amorcés dans le Royaume. Dans le cadre de cette dynamique, le journal espagnol à caractère économique « El Economista » a observé la diversification des investissements étrangers au Maroc. A cet égard, il relève dans un rapport la hausse des échanges commerciaux entre le Maroc et la Chine qui ont atteint près 7,6 milliards de dollars, hissant ainsi la Chine en 3ème partenaire du Maroc. Le journal souligne aussi que le volume des investissements chinois dans le Royaume s’est élevé à 56 millions de dollars en 2022 dont la moitié de ces investissements ont été destinés à des projets dans le secteur industriel, suivi par les secteurs de l’immobilier, du transport, de l’énergie et des mines.

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