Prix du Hajj, relation Maroc-Portugal, importation de bovins... Voici les principaux titres développés par la…
La revue de presse du jeudi 15 février
Publié leMaroc/Mauritanie: le ras-le-bol des exportateurs de fruits et légumes, souveraineté maritime: il est temps de reconstituer le pavillon national, «réseau de production», une nouvelle approche pour comprendre l’interconnexion entre les secteurs…, voici les principaux titres de la presse nationale parue ce jeudi 15 février 2024;
L’Économiste
Maroc/Mauritanie: le ras-le-bol des exportateurs de fruits et légumes
Les exportateurs marocains vers l’Afrique alertent sur la «dégradation» de leur situation. Ils dressent même un tableau très pessimiste. «Nous vivons une véritable crise»,s’indigne Mohamed Zemrani, président de l’Association marocaine des exportateurs vers l’Afrique, membre de la Fifel (Fédération interprofessionnelle marocaine de production et d’exportation des fruits et légumes). Et d’ajouter, «depuis l’application de la hausse des tarifs douaniers à la frontière maroco-mauritanienne, plusieurs exportateurs, y compris moi-même, avons arrêté les expéditions. Nous n’arrivons plus à supporter cette charge trop élevée des droits de douane». Début janvier dernier, les autorités mauritaniennes ont décidé d’augmenter les frais de transit à hauteur de 150% pour les fruits et légumes marocains. Une mesure qui vise à «encourager la production nationale». Elle prend effet jusqu’au mois d’avril prochain. La décision a provoqué l’ire des professionnels marocains. Ces derniers crient leur ras-le-bol. «Les pertes engendrées suite à cette décision sont énormes. Elles se chiffrent à 1,8 million de DH chaque jour. Auparavant, 900 tonnes de légumes et d’agrumes transitent quotidiennement à travers ces frontières. Aujourd’hui, ce volume a été réduit à plus de la moitié», indique Mohamed Zemrani.
Les Inspirations Éco
Souveraineté maritime: Il est temps de reconstituer le pavillon national
Les perturbations dans la chaîne d’approvisionnement, suite aux tensions géopolitiques, n’ont fait que renforcer la politique de délocalisation des entreprises étrangères, notamment européennes, au Maroc. Une aubaine pour le pays qui devrait se doter d’une politique maritime en bonne et due forme pour disposer d’un pavillon national. Le manque à gagner pour l’économie marocaine se chiffre en plusieurs dizaines de milliards de DH. Abdelfattah Bouzoubaâ, président de l’International Propeller Club Port of Casablanca, estime que la facture du fret maritime représente une perte sur les réserves de change de 46 milliards de dirhams. Ce qui équivaut à 13% des avoirs officiels de réserve (356,5 MMDH au 31 janvier 2024). S’ajoutent à cela l’exposition aux variations brusques des taux du fret et le manque de compétitivité des exportations et des importations. L’impact se situe également au niveau de la sécurité d’approvisionnement et d’écoulement des produits stratégiques.
Le Matin
PCNS : «Réseau de production», une nouvelle approche pour comprendre l’interconnexion entre les secteurs de l’économie marocaine
L’analyse des structures de production sous forme de «réseaux de production» apparaît comme un cadre prometteur pour étudier les interconnexions entre les secteurs économiques. Contrairement aux outils traditionnels tels que l’analyse input-output, cette approche offre une vision plus globale et modulaire de l’économie. Partant de là, Policy Center for the New South (PCNS) ambitionne, à travers une feuille de recherche, de dévoiler l’anatomie détaillée du réseau de production au Maroc. En combinant diverses sources de données, des comptes nationaux aux tables de l’OCDE, les auteurs de l’analyse ont pu tracer les contours de cette toile économique complexe. Les résultats révèlent une structure en forme de papillon, avec des branches en amont et en aval reliées par un nœud central. Deux clusters distincts émergent, mettant en évidence l’importance des secteurs agricoles et de la construction. Contrairement à d’autres pays, le réseau marocain apparaît moins dense et moins polarisé, offrant des perspectives uniques sur son développement économique.
L’Opinion
Siham Al Figuigui: « la digitalisation du crime est le nouveau grand défi du Royaume »
« La digitalisation du crime est le nouveau grand défi du Royaume», a souligné Siham Al Figuigui, Directrice du bureau de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) au Maroc. Ceci étant dit, le changement rapide des modes opératoires des criminels pose un énorme défi pour le Royaume et la communauté internationale, a ajouté Al Figuigui, notant que face à l’essor fulgurant de réseaux criminels toujours plus sophistiqués, intimement impliqués dans des flux internationaux, le Maroc a mis en place une réponse concertée et adaptée à cette problématique et se voit contraint de la mettre à jour en fonction des mutations rapides. Le digital est devenu ainsi une nouvelle arme de crime, même une pierre angulaire de la criminalité, a-t-elle dit dans un entretien accordé au journal.
Al Bayane
Maroc-Bahreïn: mise en avant du rôle de la coopération parlementaire dans le renforcement des relations bilatérales
Le rôle de la coopération parlementaire dans le renforcement des relations entre le Maroc et le Bahreïn a été mis en avant mardi, lors d’entretiens du président de la Chambre des conseillers, Enaam Mayara, avec la Secrétaire générale du Conseil de la Choura du Bahreïn, Karima Mohammed Al Abbasi. Ces entretiens ont été l’occasion de se féliciter des relations solides unissant le Royaume du Maroc et le Royaume de Bahreïn, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Sa Majesté le Roi Hamad Ben Issa Al Khalifa, a indiqué la Chambre des conseillers dans un communiqué. A cette occasion, Mayara a mis l’accent sur la nécessité d’augmenter la cadence de l’échange d’expériences et des meilleures pratiques parlementaires dans tout ce qui se rapporte à l’action parlementaire, rapporte le communiqué.
Al Massae
Détournement de fonds publics à Fès : ouverture d’une enquête contre trois policiers
L’audit administratif et financier mené par les services de la sécurité nationale a révélé des irrégularités dans la gestion et la comptabilisation des montants des amendes transactionnelles forfaitaires recueillies pour des infractions au code de la route par la préfecture de police de Fès, sous la supervision des agents de police suspectés, ce qui a nécessité le transfert du dossier à la police judiciaire pour l’ouverture d’une enquête judiciaire afin de vérifier les actes criminels commis. Les agents de police suspectés, y compris l’agent retraité, ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête judiciaire qui se poursuit sous la supervision du parquet compétent, dans le but de déterminer toutes les infractions commises et d’enquêter sur tous les participants potentiels.
Assahara almaghribia
Investissement : nouvelle vision CRI 3.0
Le ministre de l’Investissement, Mohcine Jazouli, a tenu un workshop avec les 12 directeurs des Centres régionaux d’investissement et l’AMDIE. À l’ordre du jour, la mise en œuvre d’un nouveau palier de la réforme des CRI. Ce nouveau palier de la réforme doit permettre de consolider leur positionnement, d’accélérer la croissance économique et de dynamiser la création d’emplois au niveau des territoires. La dynamique d’investissement, la relance économique et la création d’emplois doivent être accompagnées par des CRI 3.0 plus proches des investisseurs, plus forts et mieux dotés afin qu’ils supervisent l’intégralité du processus d’investissement et qu’ils en accroissent l’efficience, conformément aux hautes orientations de Sa Majesté Le Roi.
Assabah
Washington: Amrani présente ses lettres de nomination comme Observateur permanent du Maroc auprès de l’Organisation des Etats américains
L’ambassadeur du Maroc aux États-Unis, Youssef Amrani, a remis, mardi, ses lettres de nomination au Secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, en tant qu’Observateur permanent du Royaume auprès de l’OEA, lors d’une cérémonie organisée au siège de l’institution hémisphérique à Washington. Au cours de cette cérémonie, Amrani a souligné l’importance attachée par le Maroc à l’OEA, la principale tribune gouvernementale de l’hémisphère occidental pour le dialogue et l’action sur des questions ayant trait à la démocratie, aux droits de l’homme, à la sécurité et au développement.