La revue de presse des hebdos

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La revue de presse hebdomadaire du samedi 28 octobre
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Moulay Hafid Elalamy confiant en l’avenir, l’agriculture en bonne voie, les difficultés du textile, la relance du tourisme à Marrakech, les essais cliniques du vaccin et le protocole… Voici les principaux titres développés par la presse nationale hebdomadaire :

Challenge
Conseil national de l’Entreprise: Elalamy confiant malgré la crise

•. « Le Maroc fait de la bonne qualité, de la technologie mais surtout 3 fois moins cher que la Chine », a dit le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, citant l’exemple des écouvillons utilisés lors des tests PCR. Pour accompagner ce dynamisme, un nouveau plan d’accélération industrielle a été mis en place avec des objectifs clairs dans les trois prochaines années, a précisé Elalamy dans une présentation au Conseil National de l’Entreprise (CNE) de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) tenu par visioconférence, relevant qu’en tête de priorité, les substitutions aux importations pour stimuler la production industrielle nationale. «Il y a une fenêtre de tir actuellement; c’est maintenant qu’il faut gagner ces marchés dans la reconfiguration mondiale de la chaîne de valeur», fait-il remarquer, saluant la réactivité du Maroc et la confiance affichée par les entrepreneurs marocains lors de cette crise, qui se sont investis de manière exceptionnelle pour apporter leur aide durant cette période.

 

Agriculture: un automne prometteur

• . L’économie marocaine, à défaut d’un véritable bond en avant dans le secteur secondaire, continuera certainement à s’améliorer au rythme de l’agriculture, secteur qui pèse en moyenne annuelle, 15% du PIB. Ainsi, malgré les mauvaises conditions climatiques de l’année 2020 et la situation de crise sanitaire, les principales chaines de production agricole ont atteint de bons résultats, d’après les premiers constats. Au niveau de la production des agrumes, une augmentation de 29% est prévue en 2020-2021, par rapport à 2019-2020. Cette croissance résulte surtout des variations climatiques favorables et de l’extension de la superficie des cultures agrumicoles. La production de l’olivier, filière stratégique dans l’agriculture marocaine, devrait connaitre une hausse de 14%. Pour le palmier dattier, cet arbre noble et bien enraciné dans l’histoire et la culture marocaine, la hausse prévue de production, qui sera certainement perturbée par les récents incendies, est de l’ordre de 4%, par rapport à la saison antérieure. Cette croissance résulte aussi bien des variations climatiques favorables que de l’extension des superficies plantées dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV).

 

La Vie Eco
L’industrie marocaine se remet petit à petit, les patrons plus optimistes

 

• L’industrie marocaine a fait preuve d’une grande agilité. Ce constat a été fait par l’ensemble des observateurs nationaux et étrangers au cours de la crise sanitaire. Plusieurs industriels de différents secteurs ont pu se challenger pour survivre à une conjoncture des plus hostiles imposée par la crise pandémique. En réinventant leur démarche industrielle, plusieurs branches qui ont pu adapter leur production ont continué à produire et ont sauvegardé des milliers d’emplois. C’est le cas de nombreuses entreprises qui ont orienté leur activité vers la production de matériel médical (masques, gants, textile médical). Un autre exemple de cette capacité à se maintenir et à dépasser les contraintes est celui des industriels des produits pharmaceutiques qui ont prouvé leur aptitude à répondre à la demande intérieure en médicaments et même à celle étrangère. Selon des chiffres officiels, 80% des médicaments vendus au Maroc, princeps ou générique, sont fabriqués localement.

 

Le Textile face à une conjoncture difficile

• Dans le secteur du textile et de l’habillement, les commandes ont repris de manière progressive à partir du mois de juin. Cependant, il est important de préciser, déclare Fatima Zahra Alaoui, directrice générale de l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (Amith), que cette reprise reste pour l’instant assez prudente. Les récentes statistiques communiquées par l’Amith révèlent qu’après une baisse cumulée de près de 36% sur les 6 premiers mois de l’année, le secteur a pu retrouver son niveau d’export au mois de juillet 2020, comparativement à juillet 2019. Alors que les exportations avoisinaient les 22 milliards de dirhams sur les 7 premiers mois de l’année 2019, elles ne sont que de 15 milliards sur la période janvier-juillet 2020, soit un gap de 32% qu’il ne sera pas possible de rattraper d’ici la fin de l’année. De son côté, le marché local n’est pas épargné par cette conjoncture difficile. Son activité n’ayant repris qu’à hauteur de 30% depuis la fin du confinement, l’association professionnelle estime, sans toutefois donner d’évaluation précise, que la baisse du chiffre d’affaires sur l’année sera très importante.

 

Telquel
Tourisme : Offensives hivernales de la RAM et Marrakech.

• De nouvelles liaisons aériennes entre Marrakech et l’Europe devraient être lancées ces prochaines semaines par Royal Air Maroc, qui récupère ainsi le créneau occupé jusque-là par les compagnies low-cost. Selon une source autorisée au sein de la RAM, la compagnie nationale devrait desservir, à partir du mois d’octobre, Bruxelles, Madrid, Milan et Londres. L’ouverture de cette dernière destination reste toutefois tributaire de la levée de la quarantaine exigée par le Royaume-Uni à l’arrivée. La ligne vers Paris, déjà existante, sera renforcée avec sept vols par semaine (un par jour). Du côté des hôtels, la réouverture est là aussi progressive. Une cinquantaine d’unités hôtelières sont déjà opérationnelles, selon le CRT, et plusieurs palaces s’apprêtent à ouvrir leurs portes dans les semaines qui viennent. Les musées de la ville, qui ont rouvert leurs portes fin juillet, prévoient quant à eux déjà des expositions pour la saison d’hiver.

 

Essais cliniques contre la Covid-19 : On suit le protocole!

• Pour entamer les essais cliniques contre la Covid-19, il y a d’abord une phase préliminaire composée d’un examen clinique pour attester de la bonne santé du patient, suivie d’une seconde convocation, appelée « J1 ». Lors de cette dernière, les tests PCR dits « en temps réel » et sérologiques sont effectués pour s’assurer de l’absence d’infection à la Covid-19. La raison? « Une personne qui a déjà été en contact avec le virus a déjà développé des anticorps, explique Mustapha Ennaji, directeur du laboratoire de virologie de l’université Hassan II de Casablanca. On ne pourra alors pas établir si les résultats sont dus à l’innocuité du vaccin testé ou à l’immunité que le sujet avait développée suite à un contact antérieur. Quant à ceux atteints de comorbidités ou de maladies chroniques, ils ne sont « pas prévus dans le cahier des charges de cette phase d’étude, explique le professeur Kamal Marhoum El Filali, chef de service des maladies infectieuses au CHU Ibn Rochd.

 

Finance News Hebdo
Rentrée scolaire: un véritable cas d’école

• Cette rentrée scolaire 2020-2021 est l’occasion de retrouvailles pour les élèves qui ont «déserté» les bancs de l’école depuis plusieurs mois. Mais seulement un peu plus de deux semaines après la rentrée, se multiplient les cas de contamination au coronavirus dans les établissements scolaires. Que ce soit au niveau des établissements publics ou privés, il faut désormais faire des acrobaties, alterner entre cours à distance et en présentiel, mettre en place une organisation agile… afin de pouvoir dispenser à peu près normalement les cours. Forcément, cette gymnastique perpétuelle, dictée par la présence de la Covid-19, déstabilise non seulement les élèves, mais soulève également une autre interrogation: les programmes pédagogiques pourront-ils être achevés ? Même si le ministre de l’Education nationale, Saaid Amzazi, assure que «l’enveloppe horaire des enseignants ne changera pas», l’enseignement exclusivement à distance pour certaines zones fermées pousse légitimement à croire que tous les élèves ne recevront pas la même qualité d’enseignement, encore moins le même volume horaire de cours.

 

Bus urbains: le renouvellement de la flotte profite-t-il à l’industrie locale ?

• Plusieurs villes marocaines ont lancé un vaste programme pour renouveler leur flotte de bus urbains. Ces marchés, qui mobilisent plusieurs milliards de dirhams, ont pour objectif de répondre à des besoins de sécurité, d’écologie et de confort. Le renouvellement du parc répond aussi à un objectif d’ordre industriel et économique. L’idée est de donner une nouvelle impulsion à l’industrie locale à travers le soutien de l’investissement, la création de l’emploi et le transfert de know-how. Casablanca, par exemple, devrait, à partir de 2021, déployer progressivement une flotte de 700 bus flambant neufs. Ces acquisitions nécessiteront un budget global de plus de 2,4 milliards de DH. Une partie de la flotte sera importée montée et une autre sera de type CKD ou montée localement. Pour les autorités qui interviennent dans ce marché, notamment le Conseil de la ville, le ministère de l’Intérieur et le département de l’Industrie, «l’appel d’offres englobe des clauses pour favoriser les entreprises nationales».

 

L’Observateur du Maroc et d’Afrique
Ait Taleb: une dérogation à la réglementation des marchés publics dictée par la crise pandémique

• L’enjeu est de taille. La crise sanitaire, déclarée vers la mi-septembre au Maroc, a donné lieu à la passation, à titre dérogatoire par rapport aux exigences de la réglementation des marchés publics, pas moins de 247 marchés, a dit le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb. Le nombre d’adjudicataires a été de 98 entreprises pour un montant total de 1,9 milliards de dirhams, d’après les chiffres exposés par le ministre. Ce montant a été totalement puisé du Fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie de Covid-19 pour être allouer au département de la Santé. Les députés ont reproché au ministère de la Santé de privilégier les mêmes entreprises qui profitent, depuis toujours, des marchés publics lancés par ce département. Pourtant, « 30 entreprises n’ayant jamais bénéficié d’aucun marché ont pu en avoir », a rétorqué Ait Taleb.

 

La Nouvelle Tribune
Application des règles de bonne gouvernance par les émetteurs: l’AMMC livre son bilan

• L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) vient de livrer son premier bilan sur l’application des nouvelles règles de bonne gouvernance par les émetteurs ainsi que leurs pratiques en termes de mixité au sein de leurs organes de gouvernance. L’état des lieux effectué par l’AMMC sur la conformité des émetteurs en matière de nomination d’administrateurs indépendants s’est basé sur l’examen de plusieurs sources d’information, principalement les avis de convocation aux assemblées générales tenues en 2020, les rapports ESG, les documents de référence, les communiqués de presse et les procès-verbaux des organes de gouvernance, indique l’Autorité dans un communiqué. Ledit examen arrêté au 31 août 2020 a révélé que 69 émetteurs disposent d’au moins un administrateur indépendant, soit 75% des émetteurs soumis à l’obligation de nommer des administrateurs indépendants. Ils sont répartis comme suit : 19 émetteurs disposent de 1 administrateur indépendant, 38 émetteurs disposent de 2 administrateurs, indépendants, 7 émetteurs disposent de 3 administrateurs indépendants et 5 émetteurs disposent de 4 administrateurs indépendants.

 

Les enjeux de la digitalisation de l’entreprise marocaine au centre d’un webinaire de l’Institut CDG

• Les enjeux de la digitalisation de l’entreprise marocaine a été au centre d’une rencontre virtuelle organisé à l’initiative de l’Institut CDG dans le cadre de son cycle de conférences « regards vers le futur ». Tenue sous le thème « l’entreprise de demain sera digitale », ce webinaire a été l’occasion pour souligner que la transformation digitale, qui est poussée par le contexte sanitaire actuel, n’a jamais été autant une priorité pour faire face à un climat économique incertain et complexe, indique la CDG dans un communiqué. A cet effet, tous les intervenants ont été unanimes sur le fait que le digital n’est plus une option pour l’entreprise mais devient aujourd’hui incontournable pour son développement. Ce dernier offre désormais la possibilité de créer de nouveaux produits et services, de raccourcir les délais de commercialisation et permet aussi de réinventer les interactions avec les clients.

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