La revue de presse de ce mardi 19 mars

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La revue de presse du mardi 23 avril
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Conseil de Bank Al Maghrib: le statu quo en perspective ; Enquête l’Economiste-Sunergia: pouvoir d’achat: ça recule pour près d’un Marocain sur 2 ; Enseignants suspendus : le dénouement attendra la promulgation d’un décret d’application ; Accord de libre-échange Maroc-UE: les dessous d’une renégociation qui s’annonce rude… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mardi: 

L’Economiste

Conseil de Bank Al Maghrib: le statu quo en perspective 

Les regards se tournent aujourd’hui vers le siège de Bank Al- Maghrib à Rabat où se déroulera le premier conseil de la banque centrale de l’année. Les pronostics penchent vers le maintien du statu quo du taux directeur. “Il est encore tôt pour opérer un pivot”, explique une source du marché. Pour notre interlocuteur, plusieurs éléments majeurs vont jouer en faveur du statu quo notamment l’inflation. Malgré une décélération continue de l’inflation au premier trimestre de 2024, les réformes des subventions prévues à partir d’avril 2024, comprenant notamment la suppression progressive des subventions au gaz butane, au blé et au sucre, devraient entraîner une modeste augmentation des prix intérieurs au- delà de ce trimestre. Cette perspective de rebond des prix maintiendra l’inflation à un niveau stable pour l’année 2024, mais elle ne devrait pas être suffisante pour provoquer un changement d’orientation monétaire.

Enquête l’Economiste-Sunergia: pouvoir d’achat: ça recule pour près d’un Marocain sur 2

Dans le cadre de la dernière enquête L’Economiste-Sunergia, les personnes sondées ont été interrogées si leur pouvoir d’achat s’est amélioré ou s’est dégradé cette année par rapport à l’année dernière. Près de la moitié des Marocains (49%) ont déclaré que leur pouvoir d’achat s’est dégradé et 17% pensent qu’il est resté inchangé. Dans les détails, les hommes semblent être les plus impactés. 54% d’entre eux ont affirmé que leur pouvoir d’achat s’est détérioré. Au niveau des territoires, les taux semblent assez rapprochés. La baisse du pouvoir d’achat a concerné 50% des habitants du Nord-Est, 49% pour ceux du Centre et 48% pour ceux du Sud. Dans les villes, 51% des personnes interrogées ont fait état d’une dégradation de leur pouvoir d’achat, contre une amélioration pour 25% d’entre elles. Par catégories socioprofessionnelles, les A et B semblent être les plus touchées par la conjoncture morose. 58% de cette catégorie ont fait état d’un recul de leur pouvoir d’achat contre 24% ayant pointé, au contraire, une amélioration. Idem pour les CSP D et E, avec 54% de personnes déplorant une chute de ressources contre 22% affichant plutôt une amélioration.

Le Matin

Enseignants suspendus : le dénouement attendra la promulgation d’un décret d’application

Le dénouement du dossier des enseignants suspendus n’est visiblement pas pour demain. En effet, la création des Commissions paritaires censées statuer sur le sort des 540 cadres en arrêt temporaire de travail tarde à voir le jour à cause du retard accusé dans la promulgation du décret d’application relatif à la création de ces instances. Ainsi en l’absence de ce décret d’application, les enseignants suspendus continueront de pâtir de ce statu quo. «La réforme du statut unifié a impliqué le changement des appellations des différentes catégories de fonctionnaires ainsi que celles des commissions. Il est donc obligatoire de passer par le circuit législatif pour adopter le décret d’application afin de pouvoir créer ces commissions paritaires qui devront statuer sur le sort des enseignants suspendus. Or jusqu’à présent, aucun délai n’a été fixé pour transmettre ce décret d’application au Conseil du gouvernement», note le secrétaire général de la Fédération nationale de l’enseignement (FNE), Abdellah Ghmimat.

L’Opinion

Accord de libre-échange Maroc-UE: les dessous d’une renégociation qui s’annonce rude ! 

Ce dimanche, les agriculteurs espagnols ont une nouvelle fois manifesté dans le centre de Madrid. Mobilisés depuis plusieurs mois, ils ont en ligne de mire les règles contraignantes de l’Union Européenne, mais aussi l’accord agricole avec le Maroc. Dans toute l’Europe, la multiplication de ces accords de libre-échange devient un sujet de crispation. Avec les prochaines élections européennes, qui risquent de donner une majorité aux partis souverainistes, cette pression ne fera que s’accentuer. Ce qui crée un contexte idéal afin d’aller de l’avant dans sa politique de renégociation de ses accords commerciaux. Désormais, une nouvelle approche, dite d’accords de nouvelle génération, est en vigueur, avec des règles beaucoup plus contraignantes pour les pays partenaires. Du côté de Rabat, on rejette catégoriquement ce type de relations “à la carte”.

Les Inspirations éco

Inditex: le Maroc éclipse le Portugal et la Turquie en 2023 

Dans le voisinage, les dynamiques de sourcing d’Inditex en 2023 ont révélé un changement notable. Alors que le poids des fournisseurs proches est demeuré relativement constant dans le mix d’approvisionnement de l’entreprise, on observe néanmoins une redistribution des activités d’un marché à l’autre. En effet, Inditex a réduit ses engagements dans toutes les origines sauf une : le Maroc. En termes de nombre de fournisseurs, le Royaume a émergé comme le principal point de convergence pour les approvisionnements du groupe en 2023, surpassant ainsi le Portugal et la Turquie. À la fin de cette année-là, Inditex comptait 216 fournisseurs au Maroc, soit une augmentation de 18%, tandis que les chiffres au Portugal ont chuté de 4% pour atteindre 114 fournisseurs et de 7,5% en Turquie avec 186.

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