La revue de presse de ce mardi 17 octobre

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La revue de presse du mardi 16 mai

Les syndicats de l’enseignement vent debout contre le nouveau statut de l’Éducation nationale ; les agriculteurs entre l’enclume de la sécheresse et le marteau de l’inflation des intrants ; Crédit immobilier: les banques plus exigeantes sur l’apport personnel ; Hausse du SMIG: un bug dans le projet de décret… Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi.

Le Matin

Les syndicats de l’enseignement vent debout contre le nouveau statut de l’Éducation nationale 

L’accalmie relative qui avait caractérisé le secteur de l’enseignement au cours des deux dernières années semble faire partie du passé. Les grèves récurrentes survenues avant les vacances de cette troisième semaine d’octobre ont perturbé le déroulement des cours, de l’école primaire jusqu’au lycée. Il est à craindre que ces débrayages reprennent immédiatement après les vacances, étant donné les positions des principaux syndicats et de leurs instances dirigeantes. Ces derniers estiment que le ministère de l’Éducation n’a pas respecté les engagements qui avaient permis de faire durer cette période de calme, en tournant le dos au dialogue et aux accords découlant de celui-ci pour prendre des décisions unilatérales. Ce front de contestation regroupe les quatre principaux syndicats d’enseignants au Maroc : la Fédération nationale de l’enseignement (UMT), le Syndicat national de l’enseignement (CDT), la Fédération libre de l’enseignement (UGTM) et le Syndicat national de l’enseignement (FDT). Ces syndicats accusent aujourd’hui le ministère d’avoir «fait fi» du processus de dialogue sectoriel qui avait précédé l’accord du 14 janvier 2023, ainsi que les efforts de concertation au sein de la haute commission et de la commission technique.

Le Matin

Campagne 2023-2024 : les agriculteurs entre l’enclume de la sécheresse et le marteau de l’inflation des intrants 

Le monde agricole s’apprête à démarrer les travaux de préparation des sols pour la campagne agricole 2023-2024. Même si ce n’est pas encore trop tard pour les premières gouttes de pluie, cette campagne s’annonce difficile à plus d’un égard, en particulier pour les petits et moyens agriculteurs. En effet, explique au journal «Le Matin» Abdelmoumen Guennouni, ingénieur- agronome, l’inflation, qui touche depuis pratiquement deux ans les intrants agricoles, contraint les agriculteurs à n’utiliser que le minimum requis en termes de fertilisants. En plus, poursuit l’expert, la succession des années de sécheresse a impacté la qualité des sols. Ce qui rend leur préparation pour les semis une mission compliquée. «La sécheresse a l’effet d’accentuer l’érosion des sols en les rendant plus fragiles, en réduisant leur teneur en matières organiques et en en dégradant la qualité», développe l’ingénieur-agronome. Si ce phénomène ne concernait, par le passé, que quelques régions du pays, caractérisées par une faible pluviométrie, force est de constater qu’aujourd’hui, de plus en plus de zones agricoles souffrent de la dégradation des sols. Ce qui impacte significativement le rendement des cultures céréalières.

Le Matin

Ouarzazate: don royal au mausolée de Sidi Daoud Ben Mhamed Ben Abdelhak

Une commission royale a procédé, vendredi à Ouarzazate, à la remise d’un don royal au mausolée de Sidi Daoud Ben Mhamed Ben Abdelhak à l’occasion du 25ème anniversaire de la disparition de feu SM Hassan II. Ce don royal a été remis au mokadem du mausolée, Mohamed Sbaâi, lors d’une cérémonie religieuse qui s’est déroulée dans une ambiance empreinte de piété et de recueillement, en présence du gouverneur de la province de Ouarzazate, Abderrazak El Mansouri, d’élus et de plusieurs personnalités civiles et militaires. A cette occasion, le mokadem et les chorfas du mausolée ont fait part de leur profonde gratitude à SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, pour la Haute Sollicitude Royale.

L’Economiste

Crédit immobilier: les banques plus exigeantes sur l’apport personnel 

Bonne nouvelle aux futurs acquéreurs de biens immobiliers, aussi bien les conditions de financement que les prix sont meilleurs. Les futurs emprunteurs peuvent envisager leurs projets d’acquisition en toute sérénité soutenus par la décélération de l’inflation et la stabilité des taux directeurs et des taux immobiliers. En septembre, les taux les plus favorables, selon les dernières statistiques publiées par Afdal.ma, se situaient à 4,65% pour des prêts d’une durée de 16 à 25 ans, et ils sont restés stables par rapport aux mois précédents. Toutefois, en dépit de la stabilité des taux sur le marché, il y a de plus en plus de refus de dossiers d’emprunt. «Les banques sont désormais plus regardantes en ce qui concerne certaines conditions, notamment l’apport personnel. La marge de négociation sur l’apport personnel est actuellement minime, voire inexistante, pour certaines catégories d’emprunteurs», explique un observateur du marché. Ce qui complique la tâche aux futurs emprunteurs notamment ceux qui ne disposent pas des ressources nécessaires pour constituer un apport financier substantiel.

L’Economiste

Hausse du SMIG: un bug dans le projet de décret 

Lasses d’attendre la publication du décret relatif à la seconde tranche de la hausse du salaire minimum, certaines entreprises ont déjà procédé à l’augmentation au titre du mois de septembre. D’autres, plus «légalistes» ont préféré tempérer en attendant une base juridique pour une augmentation du Smig avec un effet rétroactif. La situation est cocasse car le décret portant sur la deuxième hausse du salaire minimum aurait dû être publié depuis plusieurs semaines pour une application dès le mois de septembre dernier. Mais le Secrétariat général du gouvernement s’est aperçu que le compte n’était pas bon. En effet, appliquer une hausse de 10% à un montant ne donne pas le même résultat que s’il augmentait de 5% en deux temps (2022 et 2023). La différence est de taille. Selon les calculs d’un expert-comptable, l’application de l’augmentation de 5% à un Smig déjà revalorisé de 5% donnerait une hausse d’environ 5,25% au lieu de 5% comme convenu dans le cadre du dialogue social. Ce qui dépasse le niveau prévu initialement et qui était de 10%.

L’Opinion

Bus électriques Made in Morocco, une précieuse opportunité qui risque d’être ratée

« Nous tablons sur un taux d’intégration qui sera de l’ordre des 30% dès la première année, pour ensuite dépasser les 70% dès la troisième année », a souligné Hassan Sentissi El Idrissi, président de la société marocaine Holding de Développement Durable (HDD), concernant le projet des Bus électriques Made in Morocco. “Nous avons même réussi à obtenir de nos partenaires internationaux que le paiement soit différé sur 5 ans”, a-t-il fait savoir dans un entretien au journal, estimant que si la fabrication est lancée aujourd’hui, “nous pourrions avoir les 500 premiers bus dans un peu plus de 6 mois et ne payer les pièces fournies par nos partenaires internationaux que dans 5 années, pour peu que l’Etat se positionne en garant par rapport à cette formule”. A l’horizon 2030 les véhicules thermiques seront de moins en moins dans la circulation, “l’un des gains est de permettre dès aujourd’hui de produire nos propres besoins en matière de véhicules collectifs pour le transport urbain et interurbain”, a-t-il dit.

L’Opinion

Laâyoune: premières opérations d’urétéroscopie souple Laser pour traitement des lithiases rénales 

Un staff médical du Centre hospitalier régional Moulay El Hassan Ben El Mehdi de Laâyoune a effectué, en début de semaine, avec succès deux opérations d’urétéroscopie souple Laser pour traitement des lithiases rénales, premières du genre dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra. Dans ce cadre, une équipe médicale pluridisciplinaire, composée du Dr Adil Mellouki, chirurgien urologue et professeur assistant à la Faculté de médecine et de pharmacie de Laâyoune et du Dr Abderahmane El Idrissi, anesthésiste et réanimateur, en plus du personnel infirmier exerçant dans le centre hospitalier régional, a réalisé cet acte médical très délicat qui consistait à recourir à la lithotritie endoscopique de la lithiase rénale, indique un communiqué de la Direction régionale de la Santé et de la Protection sociale.

Libération

2023, une année « exceptionnelle » dans la coopération Maroc-BAD 

L’année 2023 est « exceptionnelle » dans la coopération entre le Maroc et la Banque africaine de développement (BAD), à la fois en termes des volumes, des nouveaux projets, mais également en termes d’agilité et d’adaptation aux différents changements, a affirmé le représentant résident de la Banque au Maroc, Achraf Tarsim. « En 2023, nous allons atteindre les 800 millions d’euros en termes de nouveaux projets, 500 millions d’euros pour des projets publics et 300 millions d’euros pour les opérateurs privés », a précisé Tarsim dans une interview accordée à la presse, en marge des assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI). Et de noter que ce partenariat exceptionnel a pu atteindre des résultats importants, qui est toujours en développement en collaboration avec les autorités marocaines, les opérateurs des secteurs public et privé.

Al Massae

HCP: La confiance des ménages augmente au 3ème trimestre 2023 

Les résultats de l’enquête permanente de conjoncture auprès des ménages, menée par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), montrent qu’au troisième trimestre (T3) de 2023, le moral des Marocains enregistre une amélioration par rapport à un trimestre auparavant. L’indice de confiance des ménages (ICM) s’est ainsi établi à 46,5 points au T3 2023, contre 45,4 points enregistrés un trimestre plus tôt et 47,4 points le même trimestre de l’année précédente, indique le HCP qui vient de publier une note d’information sur les résultats de cette enquête.

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