La revue de presse de ce lundi 6 mai

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La revue de presse de ce mardi 15 octobre
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Éducation nationale : la comparution de plus de 200 enseignants devant les conseils disciplinaires compromet la paix sociale dans le secteur ; Sécurité alimentaire : la Cnuced renforce les chaînes d’approvisionnement du Maroc ; Grèves dans les facultés de médecine: les étudiants ouverts au dialogue ; Investissements: les nouvelles attributions des CRI ; Blanchiment d’argent: après cinq ans de réforme, le Maroc livre un bilan honorable ; Le Maroc multiplie par huit la superficie de culture ; Infrastructure: une autoroute de connexion pour relier trois axes majeurs ; Ventes de ciment: Évolutions disparates selon les segments… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce lundi:

Le Matin

Éducation nationale : la comparution de plus de 200 enseignants devant les conseils disciplinaires compromet la paix sociale dans le secteur

202 enseignants suspendus ont comparu vendredi devant les conseils disciplinaires des douze Académies régionales d’éducation et de formation du Royaume. De quoi raviver les contestations des syndicats qui s’opposent à cette décision qu’ils jugent contraire à l’exercice du droit de grève. Ils n’ont d’ailleurs pas tardé à réagir en rejetant catégoriquement le traitement réservé à ces enseignants et en appelant à une nouvelle vague de manifestation. Abdellatif Moujahid, membre du bureau national de la Fédération nationale de l’enseignement, affiliée à la CDT, a estimé que la démarche du ministère de tutelle “ne repose sur aucun fondement légitime, étant donné que les intéressés ne faisaient qu’exercer leur droit à la grève. Un droit d’ailleurs garanti par les lois nationales et internationales”. Le ministère affirme que ces enseignants ont non seulement participé aux grèves organisées, mais ont également incité à des actes de violence.

Sécurité alimentaire : la Cnuced renforce les chaînes d’approvisionnement du Maroc

La Conférence des Nations unies sur le commerce et développement (Cnuced) a sélectionné le Maroc, aux côtés du Liban, de la Barbade et de Trinité-et-Tobago, pour bénéficier d’un programme visant à renforcer la résilience et la durabilité des chaînes d’approvisionnement alimentaire face aux multiples chocs à l’échelle mondiale. Ce projet, qui sera déployé sur la période 2024-2027, soutiendra particulièrement ces pays à devenir plus efficaces dans leurs politiques commerciales et leurs systèmes de transport et de logistique pour assurer leur sécurité alimentaire. Ce programme sera mis en œuvre en partenariat avec des institutions régionales et nationales ainsi que d’autres entités des Nations unies comme la FAO.

L’Economiste

Grèves dans les facultés de médecine: les étudiants ouverts au dialogue 

La grève des étudiants des facultés de médecine publiques dure depuis 4 mois sans qu’aucune sortie de crise ne se profile à l’horizon. C’est ce qui ressort de la conférence de presse organisée par la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie au siège de l’UMT. En dépit de l’intervention des parlementaires qui ont cherché à jouer le rôle de médiation entre le ministre de l’Enseignement supérieur et les étudiants en grève, rien n’a bougé. Pourtant, cela concerne 25.000 étudiants, avec l’épée de Damoclès sur la tête d’une année blanche qui n’arrange ni les étudiants ni le gouvernement. Les étudiants ont modéré leur discours au point de reconnaître qu’ils sont «jeunes de 20 à 23 ans qui peuvent se tromper». Ils réclament le dialogue pour pouvoir revenir dans les amphithéâtres et reprendre leurs cours. Toutefois, ils ont démenti les propos du ministère de tutelle qui a affirmé devant les parlementaires avoir accepté 45 revendications des étudiants sur 50.

Investissements: les nouvelles attributions des CRI

Le dernier conseil de gouvernement a officiellement entériné le basculement des CRI du ministère de l’Intérieur vers le département de Mohcine Jazouli. En effet, c’est ce dernier qui a présenté le projet de loi relatif à la réforme des Centres régionaux d’investissement (CRI) et à la création de commissions régionales unifiées d’investissement qui a été adopté par le conseil de gouvernement. Ainsi, la réforme des CRI a permis un changement profond dans l’approche de l’investissement au niveau territorial, car elle a établi le rôle des CRI en tant qu’acteurs de premier plan pour soutenir l’investissement et promouvoir les qualifications et les opportunités économiques. Aujourd’hui, le Maroc est entré dans une nouvelle phase de développement économique, basée sur une augmentation significative des investissements privés, pour qu’ils soient une locomotive du développement économique du pays à l’horizon de 2035. Il s’agit d’accélérer la réalisation des objectifs attendus pour mobiliser 550 milliards de DH d’investissements privés et la création de 500 000 postes de travail d’ici 2026.

L’Opinion

Blanchiment d’argent: après cinq ans de réforme, le Maroc livre un bilan honorable 

Cela fait plus d’un an que le Maroc ne figure plus sur les listes grises du GAFI et de l’Union Européenne grâce à une réforme législative et institutionnelle qui a hissé le Royaume aux standards internationaux. La réforme du dispositif national de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme a donné plus de vigueur à la Justice qui a durci sa lutte contre ce genre de crimes. Grâce à une meilleure coopération avec toutes les autorités compétentes, le Parquet et le corps de la Magistrature ont pu, en l’espace de cinq ans, multiplié par dix le nombre des affaires déférées devant les tribunaux, tout en réduisant les délais de jugement. Ces résultats sont le fruit de l’amélioration des techniques d’investigation et d’une meilleure traçabilité de l’argent sale. Selon le président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Mohamed Abdennabaoui, 114 décisions judiciaires sur des crimes de blanchiment de capitaux ont été rendues au premier trimestre 2024.

Le Maroc multiplie par huit la superficie de culture 

Dans une démarche visant à exploiter les opportunités économiques offertes par le marché mondial du cannabis, le Maroc a considérablement augmenté la superficie des terres autorisées pour sa culture. Cette année, la surface allouée s’élève à 2.078 hectares, soit une multiplication par huit par rapport à l’année précédente, a affirmé Mohamed El Guerrouj, directeur général de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis. L’année dernière, environ 296 tonnes de cannabis avaient été récoltées, selon la même source, lors de la première saison légale. Cette évolution a été accompagnée d’un développement rapide du secteur, avec la formation de coopératives agricoles et la création d’unités industrielles spécialisées dans la production de cosmétiques et de compléments alimentaires. Ces produits devraient être disponibles sur le marché local dès ce mois de mai.

Les Inspirations éco

Infrastructure: une autoroute de connexion pour relier trois axes majeurs 

Dans le cadre du développement et de la modernisation du réseau routier national, le ministère de l’Équipement et de l’Eau vient de lancer l’étude de définition de l’autoroute de connexion entre les autoroutes de Rabat-Casablanca continentale, Rabat-Fès et Kénitra-Tanger, et ce, pour un montant de 3 MDH. Au-delà de l’amélioration des conditions de déplacement des usagers sur les différents artères, ce nouvel axe autoroutier sera essentiellement destiné à connecter les principaux centres économiques du pays tout en décongestionnant les sections surchargées des grandes métropoles, à l’image de Rabat. Dans cette optique, ce projet vise spécifiquement à édifier une nouvelle infrastructure autoroutière contournant Rabat pour les usagers des axes Rabat-Casablanca, Rabat-Fès et Kénitra-Tanger, réduisant ainsi les distances et les temps de trajet. En outre, il offrira une alternative aux usagers venant de Fès pour rejoindre Tanger ou Casablanca en évitant le passage actuel par la route nationale n° 6.

Ventes de ciment: Évolutions disparates selon les segments 

Au Maroc, les derniers chiffres des livraisons de ciment des membres de l’Association professionnelle des cimentiers (APC) font état d’un regain d’activité dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. Après un début d’année mitigé, le mois d’avril a connu une forte hausse de 21,11% par rapport à la même période en 2023, portant le cumul annuel à 4.102.949 tonnes, soit une augmentation de 3,5%. Cette dynamique positive s’explique principalement par la vigueur des segments de l’infrastructure et du béton prêt à l’emploi (BPE). En effet, les livraisons d’avril ont été dopées par une demande accrue des chantiers d’envergure, tels que les projets d’infrastructures. Justement, ce segment a enregistré une croissance remarquable de 40,95% à fin mars, tandis que le BPE a progressé de 10,29% sur la même période. Cependant, cette embellie masque des disparités sectorielles. Le segment du bâtiment résidentiel et commercial peine toujours à redémarrer, affichant une baisse de 23,45% à fin mars.

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