La revue de presse de ce lundi 24 mai

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La revue de presse du mardi 16 mai

Vitesse en milieu urbain : Le Maroc passera-t-il sous les 60 km/h?, Ce blocage juridique qui guette la retraite des fonctionnaires, Enseignement supérieur: la loi 01-00 sera abrogée, Aéronautique: la crise a révélé de nombreuses opportunités, Variants préoccupants: le Maroc renforce son niveau de vigilance…Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce lundi :

Vitesse en milieu urbain: le Maroc passera-t-il sous les 60 km/h?
(Aujourd’hui Le Maroc)

Face à une insécurité routière qui perdure, les responsables veulent agir sur la vitesse, notamment en milieu urbain. Le ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara, n’y est pas allé par quatre chemins pour insister sur l’importance de la gestion de la vitesse dans le périmètre urbain et dans les milieux qui connaissent un trafic dense des usagers vulnérables de la route. Le Maroc passera-t-il sous les 60 km/h? «Les dernières études dans ce domaine montrent qu’une baisse de 2% de la vitesse moyenne pratiquée sur les routes peut sauver plus de 100 mille vies humaines chaque année dans le monde», a souligné Amara.

Ce blocage juridique qui guette la retraite des fonctionnaires
(L’Economiste)

A moins d’une décision du gouvernement d’ici-là, le régime de retraite des fonctionnaires va se retrouver dans l’impasse. Dès 2022, la réserve de prévoyance sera équivalente à deux années de prestations. A ce niveau, tout prélèvement est considéré hors la loi. Depuis 4 ou 5 ans la CMR puise dans la réserve pour combler le déficit du régime. Les réserves du régime des pensions civiles sont en net recul : de 80 milliards de DH en 2017, elles sont passées à 76 milliards de DH en 2019 en valeur comptable et à 71 en 2020. Elles tomberont à 62 milliards cette année et à 54 milliards de DH en 2022! Malgré les changements paramétriques introduits, le régime des fonctionnaires a été contraint de recourir aux réserves et aux produits financiers pour combler les déficits.

Enseignement supérieur: la loi 01-00 sera abrogée
(L’Economiste)

La révision de la loi régissant l’Enseignement supérieur ne portera pas uniquement sur des amendements. Il est question d’abroger le texte en place pour en adopter un nouveau. Le projet de loi est en cours de finalisation. Il sera bientôt partagé avec les partenaires sociaux. Le texte a fait l’objet d’une réunion jeudi dernier au Département de l’Enseignement supérieur, présidée par Saaïd Amzazi. Le ministre promet un texte plus audacieux, carrément “révolutionnaire” par rapport à l’ancienne version, allant dans le sens de l’autonomie des universités, de la culture de l’assurance qualité et de la promotion de la recherche.

Aéronautique: la crise a révélé de nombreuses opportunités
(Bayane Al Yaoum)

La crise du Covid-19 a révélé de nombreuses opportunités que le Maroc est déterminé à saisir, notamment dans l’aéronautique, a affirmé, mercredi, le directeur général par intérim de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), Hicham Boudraa. « Nous bénéficions d’atouts majeurs, qui, contextualisés, positionnent notre pays en relais de croissance par excellence pour une relance d’activités post-Covid dans les meilleures conditions », a indiqué Boudraa, qui s’exprimait lors de la 1ère édition digitale de l’évènement « Aerospace Meetings Casablanca 2020-2021 », organisé par l’AMDIE, en partenariat avec le Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS) et Advanced Business Event. « La vision éclairée de Sa Majesté le Roi, que Dieu l’Assiste, a permis au Maroc d’avoir une longueur d’avance au niveau mondial, en assurant de très bons niveaux de production d’énergies vertes. Cet avantage permettra incontestablement au Royaume, dans tous les secteurs y compris l’aéronautique, de gagner en compétitivité dans le respect de l’environnement », a souligné Boudraa.

Aéroport de Dakhla: chute de plus de 4% du trafic passagers à fin mars
(Libération)

Le trafic des passagers a chuté de 4,71% à l’aéroport de Dakhla durant les trois premiers mois de 2021 par rapport à la même période de l’année précédente, selon des données fournies par l’Office national des aéroports (ONDA). Le nombre de passagers ayant transité par cette plateforme aéroportuaire a atteint 49.491 à fin mars, contre 51.936 voyageurs durant la même période de 2020, précise la même source. Pour le seul mois de mars, quelque 17.662 voyageurs ont utilisé l’aéroport de Dakhla, contre 12.346 passagers au cours de la même période de l’année précédente, soit une hausse de 43,06%.

Variants préoccupants: le Maroc renforce son niveau de vigilance
(Al Yaoum Al Maghribi)

Le Maroc renforce son niveau de vigilance pour riposter aux variants préoccupants non encore en circulation au Maroc, conformément au Plan national de veille contre l’infection par le Coronavirus. Pour ce faire, le ministère de la Santé a mis en place une procédure spéciale intitulée « l’investigation d’un cluster lié à un nouveau variant du SARS-CoV-2 non encore en circulation au Maroc ». Élaborée pour cadrer l’investigation autour d’éventuels cas de maladie dus à un variant ne circulant pas encore au Maroc, cette procédure vise à identifier le plus rapidement possible tous les contacts et à assurer la prise en charge adéquate des cas et des contacts, indique-t-on auprès de ce département.

Covid-19: le respect les mesures de prévention est de mise afin d’éviter toute « rechute épidémiologique »
(Al Alam)

Les citoyens sont appelés à continuer à faire preuve d’engagement et de persévérance en matière de respect des mesures préventives visant à lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19, afin d’éviter toute « rechute épidémiologique », a souligné le médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Tayeb Hamdi. S’exprimant dans une série de tweets après la décision du gouvernement d’alléger le couvre-feu, il a insisté sur la nécessité de préserver les acquis réalisés, mettant en garde que des comportements irréfléchis et irresponsable pourraient affecter la relance économique et la reprise de la vie normale. En ce qui concerne la reprise des vols aériens et l’ouverture des frontières, M. Hamdi a estimé que la situation épidémiologique actuelle au Maroc ne permet aucune « décision à risque », surtout avec le développement de nouveaux variants du coronavirus et l’aggravation de la situation sanitaire dans plusieurs pays.

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