Alerte à la bombe dans des écoles en Belgique: le suspect interpellé au Maroc

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Plusieurs écoles des régions de Bruxelles et de Wallonie, en Belgique, sont restées fermées, lundi, après une alerte à la bombe reçue dimanche soir, a indiqué l’administration d’éducation Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE). (Photo AFP)

Un suspect a été interpellé au Maroc par la DGSN dans l’enquête sur la série d’alertes à la bombe qui a entraîné la suspension des cours lundi dans une trentaine d’établissements scolaires de Belgique, a annoncé mardi le parquet de Bruxelles. 

« Un individu a été arrêté hier au Maroc dans le cadre de la fausse alerte à la bombe, qui a entraîné la fermeture de dizaines d’écoles. La PJF de Bruxelles a pu localiser le suspect grâce à son enquête poussée (en ligne) et à une étroite collaboration internationale », a précisé la police fédérale belge.

« Les premières conclusions de l’enquête montrent que le suspect n’a pas de motivations terroristes », précise, pour sa part, le parquet. Les menaces ont été envoyées dans une série de mails dimanche.

« Le suspect aurait menacé de faire exploser des bombes en échange d’argent, ce qui a entraîné la fermeture préventive d’écoles » en Belgique, poursuit le parquet, soulignant que l’intéressé est désormais suspecté « de menaces et d’extorsions ».

Les enquêteurs belges ont recensé une quinzaine d’écoles ciblées à Bruxelles et dans la province du Brabant wallon, au sud de la capitale.

En comptant les annexes comme par exemple les sections secondaires des écoles ou les internats, le service public de l’enseignement en Belgique francophone (WBE) avait annoncé lundi que l’accueil était suspendu dans une trentaine d’établissements au total. Environ 10.000 élèves étaient concernés.

Après inspection des lieux, aucun engin explosif n’a été découvert et les cours ont pu reprendre mardi.

Le parquet avait rappelé que les fausses menaces d’attentat étaient punissables, en vertu du Code pénal, de peines pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement.

En France, par exemple, il y a eu près de 800 fausses alertes à la bombe dans des établissements scolaires entre la rentrée de septembre et la mi-novembre.

Elles se sont multipliées depuis l’attaque jihadiste qui a coûté la vie à un enseignant le 13 octobre à Arras (nord de la France), à la fois dans les écoles, les aéroports ou les grands monuments accueillant des touristes.

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