Nouvelles alertes à la bombe en France dans 18 aéroports, 10 évacués

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Nouvelles alertes à la bombe en France dans 18 aéroports, 10 évacués
Des voyageurs attendent à l'extérieur de l'aéroport de Toulouse-Blagnac évacué après une alerte à la bombe, le 18 octobre 2023. © AFP

Dix-huit aéroports en régions ont été visés vendredi en France par de nouvelles fausses alertes à la bombe, dont dix ont été évacués, selon les autorités qui promettent que les « gros abrutis » à l’origine de ces messages seraient sanctionnés.

Depuis le début de cette vague mercredi, le fonctionnement des grands aéroports desservant Paris, soit Charles-de-Gaulle et Orly, n’a toutefois pas été affecté.

« Nous voyons depuis mercredi une multiplication des alertes, des fausses alertes à la bombe dans nos aéroports. Et je veux le dire très clairement, les petits malins ou les petits plaisantins qui se livrent à ce genre de jeu sont en fait de gros abrutis, voire de grands délinquants », a affirmé le ministre français délégué aux Transports Clément Beaune.

A quelques heures du début des vacances scolaires de la Toussaint, le transport aérien a été perturbé pour la troisième journée consécutive vendredi.

Mercredi, 17 aéroports avaient reçu des menaces, dont 15 ont été évacués; jeudi, 25 ont fait l’objet d’une alerte et des mesures d’évacuation ont été prises dans 19 d’entre-eux, selon le ministre.

Les alertes vendredi, consécutives à la réception de courriels menaçants, sont « en général terminées à l’heure où nous parlons », a ajouté le ministre en milieu d’après-midi.

« Que tous ceux qui pensent faire une mauvaise blague, faire peur, sachent que c’est un délit qui est très sérieusement et très lourdement sanctionné, qu’ils seront identifiés, et chacun d’entre eux sera sanctionné. C’est deux à trois ans d’emprisonnement qui sont encourus et plusieurs dizaines de milliers d’euros d’amende », a martelé M. Beaune.

Il n’a pas donné les noms des plateformes concernées vendredi, mais un précédent bilan de source aéroportuaire faisant état de 14 installations touchées mentionnait Bordeaux, Béziers, Lille, Beauvais, Tarbes, Nantes, Brest, Toulouse, Carcassonne, Lyon-Bron, Pau, Nice, Biarritz et Rennes.

Lire aussi: Alertes à la bombe: plusieurs aéroports français évacués ce jeudi

De nombreux aéroports, dont Bordeaux, Nantes, Lille, Toulouse, Carcassonne et Brest ont ensuite confirmé avoir été menacés, ainsi que Perpignan et Bâle-Mulhouse.

Mais les perturbations ont été moins graves vendredi que l’avant-veille, quand certains aéroports avaient subi des retards de vols allant jusqu’à trois heures.

La plateforme souffrant le plus de délais vendredi a été Nice-Côte-d’Azur, mais il s’agit des conséquences des intempéries touchant le département des Alpes-Maritimes (sud-est).

Jeudi soir, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait évoqué 18 interpellations en 48 heures en lien avec ces alertes, qui touchent aussi des établissement scolaires ou des lieux touristiques.

Le château de Versailles, en région parisienne et site touristique majeur, a ainsi été évacué vendredi midi pour la cinquième fois cette semaine à la suite d’une énième alerte, a annoncé l’établissement sur son compte X (ex-Twitter), avant de rouvrir en milieu d’après-midi.

Ces alertes se multiplient depuis plusieurs jours en France, notamment depuis l’attaque jihadiste qui a coûté la vie à l’enseignant Dominique Bernard à Arras, dans le nord de la France.

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