La Chine s’oppose aux sanctions « aveugles » à l’encontre de la Corée du Nord

Publié le
Conseil de sécurité de l'ONU, Cisjordanie, Israël, occupant israélien, ONU, émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland, 
Le Conseil de sécurité de l'ONU. © AFP

La Chine a dit vendredi s’opposer au fait de sanctionner « aveuglément » la Corée du Nord après s’être abstenue lors d’un vote du Conseil de sécurité de l’ONU lors duquel la Russie a posé son veto au renouvellement du comité de surveillance des sanctions visant Pyongyang.

« La situation actuelle dans la péninsule de Corée reste tendue et imposer aveuglément des sanctions ne peut pas résoudre le problème« , a indiqué Lin Jian, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois.

« Une solution politique est la seule voie » possible, a-t-il dit, en réponse à une question sur la raison pour laquelle Pékin s’est abstenu de voter.

« Nous espérons que le Conseil de sécurité de l’ONU et toutes les parties concernées pourront faire des efforts constructifs pour atteindre cet objectif« , a-t-il ajouté.

Vidéo. La Russie impose à l’ONU la fin de la surveillance des sanctions contre la Corée du Nord

Le veto de Moscou au Conseil de sécurité ne supprime pas les sanctions contre Pyongyang. Il signe cependant la fin du comité qui surveille leur mise en œuvre ainsi qu’une myriade de violations présumées.

Le mandat de ce groupe se termine à la fin du mois d’avril.

La Corée du Nord est sous le coup de sanctions de plus en plus sévères depuis 2006, mises en place par le Conseil de sécurité de l’ONU en réponse au développement du programme nucléaire de Pyongyang.

Depuis 2019, la Russie et la Chine tentent de persuader les membres du Conseil d’assouplir ces sanctions, qui n’ont pas de date d’expiration.

Pékin est le principal soutien économique de Pyongyang et un allié de longue date. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un cherche par ailleurs à renforcer ses liens avec la Chine tout en durcissant le ton envers son voisin du Sud.

M. Kim a déclaré en janvier que Pyongyang et Pékin avaient choisi 2024 comme « l’année de l’amitié RDPC (République populaire démocratique de Corée) – Chine », utilisant l’acronyme du nom officiel de la Corée du Nord.

La rédaction vous conseille

Les titres du matinNewsletter

Tous les jours

Recevez chaque matin, l'actualité du jour : politique, international, société...

La Chine s’oppose aux sanctions « aveugles » à l’encontre de la Corée du Nord

S'ABONNER
Partager
S'abonner