Selon les informations du Parisien, quatre hommes, mis en examen, voulaient passer à l’action samedi, pendant l’action des «gilets jaunes».
Profiter de la mobilisation policière autour du mouvement des «gilets jaunes» pour commettre un attentat. C’était, selon les informations du Parisien , le dessein de quatre hommes mis en examen pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle» et placés en détention, samedi dernier.
En garde à vue, l’un des suspects avait expliqué vouloir commettre un braquage ce jour-là. Mais les enquêteurs estiment que la cellule souhaitait plutôt commettre une attaque terroriste. L’un d’entre eux aurait envoyé un SMS pour le moins inquiétant à sa petite amie: «Ça va saigner le 17 novembre». L’idée: profiter du désordre provoqué par les mouvements de protestation contre la hausse du prix du carburant et de la focalisation des forces de l’ordre autour de cette question pour passer à l’acte.
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Un mode opératoire imprécis
Selon Le Parisien, une arme de chasse et sept cartouches ont été retrouvées au domicile de l’un d’entre eux. Le groupe cherchait visiblement à se procurer une Kalachnikov. Les individus n’auraient pas caché leur radicalisation aux policiers et de la propagande djihadiste a été découverte chez eux.
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