Hirak: la BNPJ a intercepté 69 communications de Zefzafi avant son arrestation

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Plus d’une soixantaine de communications de Nasser Zefzafi ont été interceptées par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) dans le cadre de l’enquête précédant l’arrestation du leader du Hirak, accusé de « participation à un complot en vue de porter atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat ».
69 communications, appels téléphoniques ou SMS reçus par Nasser Zefzafi ont été interceptés par la BNPJ six mois avant l’arrestation du leader du Hirak. C’est ce qu’a révélé mardi 9 janvier Hakim El Ouardi, représentant du ministère public, lors du procès devant la Cour d’appel de Casablanca des 54 manifestants du Hirak détenus à Casablanca. Ces derniers sont accusés de « participation à un complot en vue de porter atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat ».
El Ouardi a précisé que Zefzafi a été mis sur écoute dès le 1er décembre 2016 et qu’il disposait de 4 lignes téléphoniques grâce auxquelles il s’est avéré qu’il a été en contact avec des personnalités aux « tendances séparatistes ». Dans ce sens, le représentant du ministère public a dévoilé certains noms, notamment Abdessamad Boujibar, Redouan Boujibar,  Soufian Rahmouni, Azeddine Oulad Klali Ali et Khalid Chamrouki, ajoutant que le contenu des conversations sera prochainement révélé.
Par ailleurs, les PV de la BNPJ font également état d’un SMS de la blogueuse Mayssa Salama Ennaji adressé à Zefzafi, et dans lequel elle le blâme pour avoir déclaré publiquement que « la colonisation espagnole a été plus clémente que la colonisation arabe et makhzenienne ».

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