Le procureur du roi près la cour d'appel de Fès a ordonné l'autopsie du corps…
Fès: après avoir mis sa fille enceinte, un quadragénaire arrêté
Publié leSous des airs d’homme pieux, pratiquant et toujours charitable, un quadragénaire barbu vient d’être arrêté lundi à Fès pour avoir violé et mis enceinte sa fille mineure de 15 ans.
Un quadragénaire barbu a été arrêté lundi dans la banlieue de Fès, à la suite d’une enquête approfondie sur son cas, une semaine après qu’il a été accusé d’attentat à la pudeur sur sa fille mineure, ce qui a provoqué sa grossesse, rapporte ce jour Assabah. L’homme violait régulièrement sa fille, la menaçant de vengeance si elle le dénonçait à la famille. C’est sa deuxième épouse qui a découvert l’horrible méfait et déposé une plainte contre lui.
Le juge d’instruction près la cour d’appel de Fès a entendu ce matin l’accusé, connu pour sa pratique de la sorcellerie et surnommé par certains «le fqih».
La victime, âgée de 15 ans, a été transférée le même jour aux urgences du CHU Hassan II, après que son état de santé se soit détérioré. Des sources ont déclaré que l’accusé se préparait probablement à faire avorter sa fille dont la mère est sa première épouse. Il aurait prétexté une maladie à l’estomac pour la faire entrer à l’hôpital où il en aurait profiter pour se débarrasser du fœtus.
Lire aussi : A Fès, l’ENSA suspend ses cours après plusieurs cas Covid détectés
Après avoir cru son mari, la femme a toutefois commencé à avoir des doutes au regard du ventre gonflé de sa fille et a compris la réalité, tout comme le voisinage. L’accusé a alors séquestré sa femme et la victime. La mère a réussi à s’échapper sur le toit d’une maison voisine et s’est rendue au poste de police le plus proche pour signaler le crime.
Les services de sécurité ont pris la plainte de l’épouse avec le sérieux nécessaire et se sont déplacés vers la maison pour arrêter l’homme barbu qui obligeait ses filles à porter le voile et les empêchait de se mêler aux autres. La victime restait sans cesse dans la boutique de son père et le quittait rarement sauf le temps de rentrer à la maison.
L’accusé a présenté une image contraire à la vérité de son propos, car il apparaissait toujours sous l’apparence d’une personne pieuse, toujours bonne et charitable, jusqu’à ce que l’affaire soit révélée et que les gens sortent dans la rue pour protester contre les crimes qu’il avait commis.