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Espagne. Un jihadiste marocain plaide “l’homosexualité” pour éviter son extradition
Publié leUn extrémiste marocain partisan de l’organisation terroriste Daesh a fait son « coming-out » pour éviter son extradition vers le Maroc, où il risque d’être “persécuté” à cause de son orientation sexuelle.
C’est l’ingénieuse parade trouvée par ce repris de la justice espagnole pour empêcher son refoulement vers le Maroc, indique « >le pure-player espagnol El Confidencial Digital.
Imprégné des idées extrémistes, le condamné avait diffusé sur les réseaux sociaux des vidéos faisant l’apologie du terrorisme et la mouvance extrémiste. De plus, il se déclarait, ouvertement sur son compte Facebook, fidèle serviteur de Daesh.
Arrêté par des agents de la Guardia Civil, l’extrémiste fut condamné par la justice espagnole à une peine de deux ans de réclusion, assortie d’un ordre d’expulsion vers son pays d’origine, vu qu’il représente un “danger pour l’ordre public” en Espagne.
Le 7 octobre 2020, et après un long marathon judiciaire, la décision d’expulsion est ratifiée. De plus, le condamné était interdit de séjour en Espagne pendant une durée de dix ans.
Seulement, à l’heure de mettre à exécution son refoulement pour atteinte à la sûreté du pays et dans une vaine tentative de paralyser ce processus, le fervent adepte de la mouvance extrémiste a prétendu être un “homosexuel”. “Un argument peu habituel dans ce genre d’affaires”, relève, stupéfait, le média espagnol.
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Dans sa plaidoirie, le partisan du groupe extrémiste Daesh a tenté de faire pencher la balance en sa faveur en soutenant que sa condition d’homosexuel marocain l’expose à un réel danger sous nos latitudes où “la société ne tolère guère cette orientation sexuelle ». Mieux encore ! Le jihadiste a renchérit en précisant que les lois islamiques punissent l’homosexualité.
Dans leur verdict, les juges espagnols ont réfuté les allégations du prétendu “jihadiste homosexuel”, en précisant que certes « l’homosexualité est illégale au Maroc mais il s’agit d’un délit passible de peine de prison ». En somme, sa vie ne court aucun danger et par conséquent l’expulsion sera menée à exécution, conclut la sentence.