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Espagne: le leader du PP fait les yeux doux au Maroc
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Dans une interview accordée à une chaine de télévision espagnole, le président du Parti populaire Alberto Núñez Feijóo a assuré que s’il arriverait au palais de la Moncloa, sa première priorité sera d’établir une « excellente » relation avec le Maroc, qui soit « stable et transparente ».
« La première chose que nous allons faire, c’est envoyer un message au Maroc. Je le leur ai envoyé lors de la première rencontre avec le chef du gouvernement marocain (Aziz Akhannouch, ndlr), que nous sommes un parti fiable, un parti d’Etat, et nous devons donc porter les affaires d’État devant les Cortes Generales (le parlement espagnol) », a déclaré le président du Parti populaire (PP) espagnol Alberto Núñez Feijóo, dans une interview accordée à Telecinco et relayée par Europa Press.
Cette déclaration du chef de file de l’opposition espagnole vient en réaction à la polémique suscitée en Espagne, par la lettre adressée par Pedro Sánchez au roi Mohammed VI en mars 2022 et dévoilée par un communiqué du cabinet royal.
Dans cette lettre, rappelons-le, le gouvernement espagnol considérait pour la première fois l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara « comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution » de ce « différend ».
Pour Feijóo, les relations de l’Espagne avec le Maroc « ne peuvent être basées sur la relation personnelle du président du gouvernement actuel » espagnol avec le roi Mohammed VI du Maroc, car « ce ne sont pas des relations stables ».
« Je suis intéressé par une relation stable avec le royaume du Maroc, car c’est mon allié, mon voisin et mon ami. Pour cela, nous devons savoir ce que Sánchez a convenu avec le Maroc », a-t-il plaidé, assurant vouloir « rétablir la transparence des accords » conclus par le gouvernement devant le parlement espagnol.
Il a également souligné l’importance de renouer des « relations équilibrées » avec l’Algérie, le « peuple sahraoui » et l’ONU, comme l’ont fait tous les anciens présidents espagnols jusqu’à l’actuelle « faillite » opérée par le président actuel du gouvernement espagnol, a t-il plaidé.
« Je garantis la stabilité dans nos relations, je garantis la transparence, la loyauté et l’équilibre. Je pense que c’est ce que le Maroc peut nous demander », a-t-il encore assuré.
