Espagne: ouverture du procès d’un homme d’affaires koweïtien pour le viol d’une Marocaine

Après l’annulation de sa condamnation à 36 ans de prison ferme, un homme d’affaires koweïtien accusé de viol sur une Marocaine, risque une deuxième condamnation. Détails.

Le procès visant un homme d’affaires koweïtien pour le viol d’une Marocaine, qui travaillait comme baby-sitter de ses enfants, a démarré ce mardi à Alicante (sud-est de l’Espagne).

La jeune femme, étudiante en droit au moment des fait, soit en 2019, a de nouveau relaté les trois agressions sexuelles dont elle a été victime de la part de son employeur. La victime a maintenu la même version des faits depuis sa première déclaration, souligne La Informacion.

Cette fois-ci, la victime a donné les détails les plus sordides, mais a fini par vomir au moment de sa déclaration, rapporte le même source, notant que la séance a été suspendue quelques instants, le temps de la laisser reprendre ses esprits. La jeune femme a également expliqué ne pas avoir été payé pour ses heures de travail.

Lire aussi: Espagne: une Marocaine séquestrée et réduite en esclavage sexuelle par un éleveur

L’homme d’affaires koweïtien a pour sa part changé de version, souligne le média local. Après avoir nié toute relation avec la victime, il a affirmé que la baby-sitter de ses enfants était amoureuse de lui et lui faisait des avances. La défense a même fourni des preuves, des messages prétendument envoyés par la victime sur le réseau social Whatsapp. La jeune femme a nié en bloc avoir envoyé ces messages.

Lors du premier procès, l’homme d’affaires avait été condamné à 36 ans de prison, où il a été maintenu jusqu’en septembre 2019 lors qu’il a été relâché après l’annulation de son procès par le Tribunal suprême, pour manque de preuves. Devant la Audiencia d’Alicante cette fois, le Koweïtien risque une peine de quarante ans de prison pour agressions sexuelles et abus de pouvoir.