Après s’être vu refuser le renouvellement de son titre de séjour par les autorités espagnoles,…
La séparatiste Aminatou Haidar accuse Sánchez d’être à la botte du Maroc
Publié leLa séparatiste Aminatou Haidar s’en prend une nouvelle fois au Maroc, en l’accusant d’être derrière la « décision politique » de non-renouvellement de son titre de séjour en Espagne.
En situation irrégulière désormais en Espagne, Haidar reconnaît, dans une interview avec Europa Press citée par elDiario, qu’elle « craint d’être expulsée d’Espagne à tout moment après s’être vu refuser le renouvellement de son titre de séjour« , qualifiant cette mesure de « décision politique » de la part des autorités espagnoles « sur ordre du Maroc« .
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« Ma situation est désormais irrégulière et quand ils voudront m’expulser, ils pourront le faire« , a-t-elle confié, quelques jours seulement après avoir déposé un recours contentieux-administratif contre le gouvernement espagnol. Elle impute cette décision au « changement de la position du gouvernement espagnol concernant le Sahara ».
« Quand je sors dans la rue, je me sens dans l’illégalité« , avoue-t-elle, craignant outre mesure d’être « interpellée à tout moment » par la police et de ne plus avoir de documents autorisant sa présence en Espagne.
Haidar avait déjà chargé le Premier ministre Sanchez en dénonçant ce qu’elle avait qualifié, par la voix de son avocate, d’ »agressivité » exercée par le gouvernement espagnol à son encontre.
« Nous avons demandé une prolongation et ils l’ont refusée, avançant qu’elle était restée trop longtemps hors du pays » expliquait pourtant son avocate en décembre 2023, avouant que l’obtention de ce titre de séjour exige certaines périodes de temps passées sur le territoire espagnol, « mais Aminatou voyage beaucoup, elle ne s’y était jamais conformée et ils n’en avaient jamais tenu compte ».
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Son avocate martelait à cette époque que la « principale préoccupation » de sa cliente est de rester en Espagne pour y recevoir des soins médicaux. « Là-bas, au Sahara Occidental, personne ne veut la soigner (…) », prétendait-elle dans l’objectif de s’attirer la sympathie de l’opinion publique espagnole.