Cécité due à une injection: le CHU Ibn-Rochd sort du silence

Le Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn-Rochd a réagi à l’incident de cécité brutale ayant touché environ seize patients à l’hôpital 20 août. 

Dans un communiqué, relayé par la presse, le CHU Ibn-Rochd a annoncé, en premier lieu, l’ouverture d’une enquête interne pour déterminer les circonstances dans lesquelles 16 patients, « qui suivaient un traitement au service d’ophtalmologie de l’hôpital du 20 août 1953, ont été exposés à des complications suite à des injections au niveau des yeux ».

Réagissant au tollé provoqué sur les réseaux sociaux par la tragique nouvelle, la direction de l’hôpital a confirmé que ces personnes ont bel et bien reçu, le 19 septembre 2023, des injections intra-vitréennes (IVT) de l’Avastin (Bévacizumab), utilisé en ophtalmologie dans le cadre du traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge.

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Le lendemain, soit le 20 septembre 2023, « deux d’entre eux ont présenté des symptômes de rougeur et de douleur aux yeux, ainsi qu’une diminution de la vision. Une équipe médicale a rappelé tous les patients qui ont reçu l’injection le 19 septembre 2023. Ils ont été admis à l’hôpital et placés sous observation médicale. Ces patients ont reçu les traitements nécessaires », explique le communiqué.

Les résultats du suivi médical ont montré que « tous les patients ont montré des signes d’amélioration notable après avoir reçu le traitement, puisque cinq d’entre eux ont quitté l’hôpital après avoir terminé leur traitement. Les autres sont toujours hospitalisés sous surveillance médicale et quitteront l’hôpital dans les prochains jours », relève le CHU.

En 2014, un incident similaire s’est produit à l’Ile Maurice. Cinq patients avaient perdu la vue dans un hôpital public à cause de l’Avastin, quelques jours seulement après la prise du traitement.