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CAN 2021: Queiroz cherche une couronne avec l’Egypte
Publié leSur le banc, Carlos Queiroz a été champion du monde U20 avec le Portugal, vice-champion d’Asie des clubs, champion d’Europe avec Alex Ferguson et deux fois mondialiste avec l’Iran. Un sacre en Afrique lui manque, mais son Egypte est en demi-finale de la CAN, ce jeudi (20h00) contre le Cameroun.
« Un Euro-Africain »
Il passe au Moyen-Orient, à la sélection des Émirats Arabes Unis, puis dispute une première CAN avec l’Afrique du Sud, en 2002. Il qualifie également les « Bafana-Bafana » pour le Mondial, mais l’élimination en quarts de finale de la Coupe d’Afrique contre le Mali (2-0) lui coûte sa place et il ne dirige pas l’équipe en Corée du Sud.
Il commence alors l’expérience qui enrichit son palmarès, adjoint au long cours d’Alex Ferguson à Manchester United (2002-2008), avec un intermède d’un saison comme numéro un au Real Madrid 2003-2004.
« Je cherchais un adjoint. J’ai demandé à Luis Figo et à deux autres joueurs qui avaient travaillé avec Carlos ce qu’ils en pensaient. Ils m’ont parlé d’un type fantastique. Je l’ai donc fait venir à Manchester. C’est l’une de mes meilleures décisions ! » a raconté « Sir Alex ».
Queiroz remporte notamment la Ligue des champions 2008 avec Cristiano Ronaldo. Il reprend ensuite son rôle de sélectionneur du Portugal, avec « CR7 », et se qualifie pour le Mondial-2010, qu’il joue cette fois, échouant en 8e de finale contre le futur vainqueur, l’Espagne (1-0).
Carlos Queiroz dispute les deux Coupes du monde suivantes avec l’Iran, où il passe huit ans et 99 matches (60 victoires), laissant une trace indélébile dans un pays fou de foot. Il traverse encore une fois la planète pour diriger la Colombie et se mesurer au foot sud-américain, avant de retrouver l’Afrique à la tête des « Pharaons ».
Queiroz avait raconté au quotidien Le Monde avoir passé les « plus belles années de (sa) vie » dans son Mozambique natal. « Je me considère d’ailleurs toujours comme un Euro-Africain, partagé entre deux identités ». Sa part portugaise l’entraîne à saluer son adversaire Toni Conceiçao, coach des « Lions Indomptables », « un chouette gars, de la vieille génération d’entraîneurs portugais, comme moi ».
« Il fait un travail brillant ici au Cameroun, souligne Queiroz, en ami et collègue je lui souhaite le meilleur pour tous les matches qu’il va jouer dans sa vie… sauf le prochain. »