À Tanger, un « raqi » accusé d’avoir violé 11 femmes

Arrêté le 31 décembre dernier par la police, le « raqi », qui exerçait à Tanger, est accusé d’avoir abusé sexuellement de onze jeunes filles et femmes. 

Selon les premiers éléments de l’enquête diligentée par le juge d’instruction de la chambre criminelle de la cour d’appel de Tanger, l’homme aurait violé pas moins de onze femmes et filles, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce jeudi 12 janvier.

Le « raqi » avait été arrêté le soir du Nouvel An, après une plainte déposée par deux soeurs qui l’accusent de pratiques de sorcellerie, mais aussi d’avoir abusé d’elles sexuellement. L’homme prétextait des séances de « Roqia char3ia » (exorcisme, ndlr) pour les violer dans un faux cabinet qu’il louait dans le quartier Jirrari, depuis plus d’un an.

Au total, 12 plaintes ont été déposées contre l’homme auprès de la police et du parquet. Parmi elles, une déposée par la femme du mis en cause qui l’accuse d’adultère.

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Pour ce qui est des autres plaignantes, elles ont assuré avoir été isolées dans une pièce fermée, alors qu’elles étaient dans un « état anormal », ajoute le journal. Certaines d’entre elles ont aussi affirmé qu’il était violent et menaçant.

Devant le juge d’instruction, l’accusé, qui a 29 ans, a rejeté toutes les accusations dont il fait l’objet. Les plaignantes devaient être entendues dans les prochains jours pour donner leurs versions des faits.