Les éléments du service préfectoral de la police judiciaire de Tanger ont interpellé, vendredi soir,…
À Tanger, la police utilise le Bolawrap pour maitriser un suspect armé
Publié leLa police de Tanger a utilisé le dispositif BolaWrap pour neutraliser une personne en possession d’une arme blanche.
Les éléments de la brigade anti-gangs de la police judiciaire de Tanger ont été contraints, dès les premières heures de ce jeudi 30 juin, d’utiliser le dispositif BolaWrap pour neutraliser le danger émanant d’une personne qui a nombreux précédents judiciaires.
Cette personne, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué, a exposé la vie des citoyens et des éléments de la police à une grave menace avec une arme blanche, au niveau du quartier Ben Dibane à Tanger.
#مكافحة_الجريمة
طنجة..استعمال منظومة السلاح البديل « BOLAWRAP » لتحييد الخطر الصادر عن جانح عرّض حياة المواطنين وعناصر الشرطة لتهديد خطير باستعمال السلاح الأبيض. pic.twitter.com/77wajtptBP— DGSN MAROC (@DGSN_MAROC) June 30, 2022
Le suspect a également fait preuve d’une résistance violente face aux agents de la police, obligeant les membres de la brigade anti-gang à utiliser le BolaWrap pour le maitriser, indique la DGSN.
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Le recours forcé à ce « dispositif alternatif » a permis d’éviter de mettre en danger les citoyens, y compris l’équipe de police ayant participé à l’intervention. Le suspect a été placé en garde à vue pour les besoins de de l’enquête judiciaire menée sous le contrôle du parquet compétent.
Le 9 juin dernier, la DSGN annonçait qu’elle allait commencer à recourir à la technique dite BolaWrap lors des interpellations et dans les cas de refus d’obtempérer.
Il s’agit d’une technique utilisée par les polices de plusieurs pays occidentaux, qui se présente comme une sorte de lasso électronique qui remplace les balles, les balles en caoutchouc et autres gaz lacrymogènes.
Expérimenté d’abord aux Etats-Unis, le BolaWrap a fait l’objet de tests techniques et sur le terrain par la DGSN au niveau des préfectures de Casablanca, Rabat, Tanger et Fès, en plus de tests effectués au niveau de la BNPJ.
Selon la DGSN, son utilisation sera progressivement généralisée au Maroc.