Le constructeur naval espagnol Navantia lancera dès cet été les travaux de construction d'un patrouilleur à…
À Cadix, Navantia démarre la construction du patrouilleur marocain Avante 1800
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Navantia a démarré ce lundi, dans la baie de Cadix, la phase de construction d’un patrouilleur à haute altitude pour la Marine royale marocaine.
Comme annoncé en mai dernier, le constructeur naval espagnol Navantia a lancé ce lundi, dans le chantier naval de San Fernando, dans la province de Cadix, les travaux de construction d’un patrouilleur à haute altitude pour le Maroc, en parallèle avec ceux du navire d’action maritime d’intervention sous-marine (BAM-IS) pour la Marine espagnole.
Dans les deux cas, les manœuvres ont consisté à découper la première plaque d’un bloc pilote pour affiner les systèmes de production de ces deux navires, explique Navantia, citée par l’agence de presse espagnole Europa Press.
La construction de ce bloc, appartenant à la partie supérieure de la salle des machines, permettra de mettre en service et de tester les nouveaux outils numériques de conception, de contrôle et de gestion mis en place dans les chantiers navals.
La construction du patrouilleur pour le Maroc comprend, elle, un ensemble de soutien technico-logistique (pièces de rechange, outillage et documentation technique), y compris des services de formation technique pour le personnel de la Marine royale marocaine en Espagne, souligne la même source.
L’annonce de l’obtention d’un contrat pour ce projet avait été faite il y a plus de deux ans, en janvier 2021, par la ministre espagnole des Finances et de la fonction publique María Jesús Montero. La responsable avait alors expliqué, dans une conférence de presse tenue en présence de la présidente de Navantia Belén Gualda, que le projet nécessitera un million d’heures de travail pour quelque 250 emplois sur trois ans et demi.
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La ministre espagnole, citée par EFE, s’est alors « dite convaincue que ce nouveau contrat marque le début d’une série de commandes internationales dans un secteur dans lequel Navantia est devenue une référence sur tous les continents ».
En janvier dernier, Madrid dévoilait l’état d’avancement de la construction du patrouilleur destiné au Maroc. Saisi par le groupe du parti d’extrême droite Vox au Congrès des députés, le gouvernement de Pedro Sanchez avait indiqué dans sa réponse que l’entreprise publique espagnole avait déjà « entamé le processus d’acquisition des principaux équipements du navire », et ce, « conformément à ses obligations contractuelles »
Pour financer cette construction, le Maroc avait contracté un prêt d’un montant de 95 millions d’euros, signé le 31 août 2022 avec la banque espagnole Santander.
