La revue de presse hebdomadaire de ce samedi 10 octobre

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La revue de presse hebdomadaire du samedi 28 octobre
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La nécessaire restructuration de la RAM, les restrictions de mobilité enragent les transporteurs routiers, covid-19: la bouffée d’oxygène pour les labos privés…Voici les principaux titres développés par la presse nationale hebdomadaire ce samedi 10 octobre. 

 

Telquel
PDG de la RAM : Une transformation en profondeur est nécessaire

« Notre priorité aujourd’hui est de nous réinventer et nous transformer en profondeur avant de lancer un plan de développement ambitieux, à la sortie de la crise », a affirmé le PDG de la RAM, Abdelhamid Addou. Il serait présomptueux de penser pouvoir lancer une autre compagnie aérienne, avec un ADN complétement low-cost, dans la conjoncture actuelle, a ajouté le PDG, notant que la création d’une low-cost doit répondre à des considérations liées à la taille. C’est principalement ce facteur qui explique la réussite des compagnies low-cost, telles EasyJet et Ryanair, car l’effet taille leur donne une force de négociation importante pour réduire les charges : l’achat d’avions à des prix moins chers, la réduction des frais de maintenance et l’application de salaires plus bas, a expliqué Addou. « Il faudrait donc monter une structure qui ait quasiment la même taille que la compagnie-mère pour pouvoir survire dans un monde ultra concurrentiel et surtout rester compétitif sur les prix de vente aux passagers », a-t-il préconisé dans un entretien.

Une filiale OCP pour la digitalisation industrielle

Baptisée OCP-Maintenance Solutions (OCP-MS), la filiale est spécialisée dans la maintenance et la digitalisation industrielle. Selon le groupe phosphatier, cette nouvelle entité va contribuer au développement de l’écosystème industriel marocain dans le domaine de l’expertise de pointe et de la digitalisation industrielle, en se spécialisant dans le développement de solutions hardware et software « made in Morroco » et opérer dans les interventions et expertises de pointe en maintenance industrielle.

Finances News Hebdo
Transport routier des marchandises: les professionnels se rebiffent contre le gouvernement.

La crise sanitaire, qui a engendré des restrictions sur la mobilité, a fortement impacté le secteur du transport routier des marchandises. Plusieurs syndicats ont signifié leur mécontentement en laissant planer un mouvement de grève pour mettre en lumière la dégradation de leur situation économique et aussi le non-respect de la part du gouvernement de nombreux engagements qu’il a pris depuis octobre 2018. La Fédération nationale du transport et de la logistique (FNTL) n’a pas manqué de réagir face à ces menaces, estimant que l’environnement actuel du pays ne justifie pas un tel mouvement, surtout que le secteur du transport est vital pour assurer la relance de l’économie nationale. De son côté, le département de tutelle estime que la diversité des interlocuteurs et la multitude des représentants du secteur perturbent le dialogue. A cet égard, il avance que l’Agence nationale de la sécurité routière (Narsa), nouvellement créée, prépare son programme de travail, englobant des orientations intéressantes pour le secteur, mais son Conseil d’administration reste incomplet et attend la désignation des représentants du transport de marchandises.

Tomates : la filière maintient le cap

En dépit de deux années successives de sécheresse et d’une conjoncture défavorable marquée par une profonde crise économique due au coronavirus, la filière « tomates » réalise une percée remarquable. Grâce au Plan Maroc Vert (PMV), la production culmine à plus de 1,42 million de tonnes, enregistrant une progression de près de 65% depuis le lancement du PMV. La filière a gagné également en termes de compétitivité. En effet, au Maroc, le rendement figure parmi les meilleurs au monde. Il est de 8,83 kilos/m2, dépassant l’Espagne, 8,5 kg, le Portugal, 8,4 kg, la Turquie, 6,89 kg. A l’export, la filière a pu écouler, durant la campagne 2019/2020, 567.000 tonnes contre 539.000 tonnes pour 2018/2019, soit une hausse de 5,19%. Cette production provient essentiellement des exploitations sous serre, qui s’étendent sur une superficie de 5.000 hectares et qui sont concentrées essentiellement dans les régions de Souss et Doukkala.

La Vie Éco
Médicaments : les industriels appréhendent la mise en application de la bio-équivalence des génériques

Au Maroc, les copies de médicaments sont disponibles depuis les années 70. Il a fallu toutefois attendre la loi 17-04, effective en 2006, pour avoir une définition claire du générique. Mais malgré cette précision, pendant longtemps les prescripteurs ont préféré les médicaments princeps, donc la molécule : mère, aux copies doutant de l’efficacité de ces dernières. Aujourd’hui, on peut dire que ce débat est quelque peu dépassé et le générique enregistre actuellement un taux de pénétration de 40%. Un taux qui, regrettent les industriels, reste faible si l’on considère le niveau de la dépense nationale en médicaments qui se situe à 463,64 dirhams par an et par habitant. Et d’ajouter que la faible pénétration du générique est également incompréhensible comparée à ce qui se passe dans les pays développés. A noter que les textes d’application du décret de mars 2019 relatif à la bioéquivalence des médicaments génériques sont en cours d’élaboration. Pour ce faire, une réunion a eu lieu, vendredi 2 octobre, entre les industriels du médicament et le ministère de la Santé.

FMCR: une fédération est née pour défendre les intérêts des commerces organisés en réseau

Une Fédération marocaine du commerce en réseau (FMCR) a été créée, regroupant 9 principales filières, à l’instar du sport, du bricolage, de l’électroménager, de l’alimentaire… Dès sa création, elle a adhéré à la CGEM. Elle a pour vocation de représenter et défendre les intérêts des commerces organises en réseaux, promouvoir les commerces en réseaux auprès des pouvoirs publics et des différents secteurs économiques, d’animer le secteur des commerces en réseaux en réalisant de la veille, des études sectorielles, et veiller à la mise en place d’un climat propice au développement et à la performance des commerces en réseaux. Elle ambitionne également de devenir un interlocuteur crédible auprès des partenaires institutionnels, financiers et institutions publiques. Plusieurs commissions ont déjà été mises en place, liées à la fiscalité, la réglementation, la formation, le digital, les partenariats et la RSE.

Challenge
Tests Covid : une bouffée d’oxygène pour les labos privés ?

 

Heureux celui qui a un laboratoire privé d’analyses médicales au Maroc, dont la structure a décroché l’agrément du ministère de la Santé pour réaliser les tests Covid-19. C’est certainement ce que se disent ces centaines de personnes qui égrènent des minutes et des minutes dans les files d’attente devant les laboratoires à Casablanca, attendant patiemment les résultats de leurs tests Covid. Discrète, l’activité des labos, du moins les 25 habilités jusque-là à faire des tests Covid, explose avec des chiffres à faire pâlir d’envie des secteurs aux abois en cette période de pandémie. Pourtant, selon les professionnels, le quart des 600 laboratoires qui exercent au Maroc est en difficulté. Si beaucoup de biologistes trouvent que le cahier des charges imposé par la tutelle est draconien, d’autres considèrent ceux qui ont obtenu le « fameux sésame » comme des privilégiés, car assaillis de demandes.

Comment le Maroc a paré à l’effritement des réserves de change

Les réserves en devises du Maroc ont enregistré une baisse record en avril dernier, soit un taux de couverture d’à peine 5 mois des besoins du pays en devises. Cette pression sur les réserves de change, qui a fait vaciller la valeur du dirham par rapport à l’euro, a été attisée, d’une part, par une frénésie d’achat des devises étrangères qui constituent une valeur refuge pour certains spéculateurs, et d’autre part, de nombreuses familles étaient en quête de devises pour venir en aide à leurs proches restés bloqués à l’étranger. Les premières réactions à l’effritement des réserves de change sont venues de l’Administration des douanes et des impôts indirects qui a adressé, dès 23 mars, un courrier au Président de l’Association des importateurs de véhicules montés, dans lequel elle invite ses membres à réduire au strict minimum leurs importations. De même, pour soulager la pression sur les réserves en devises, le Maroc a procédé le 7 avril au tirage sur la. Précaution et de liquidité (LPL) auprès du FMI pour un montant de 3 milliards Dollars (MMS). D’autres ressources en devises ont été mobilisées auprès d’autres organismes internationaux.

La Nouvelle Tribune
Covid-19 : le compteur s’affole à Casablanca… !

La capitale économique inquiète. Cela fait maintenant plus d’un mois que le rythme d’apparition de nouveaux cas de contamination ne baisse pas. Malgré en effet une pléthore de mesures restrictives, la ville vit au rythme d’une grave recrudescence des contaminations. Sur les 2553 nouveaux cas d’infection au coronavirus enregistrés mardi 6 octobre, Casablanca a, elle seule, enregistré 1400 cas positifs. Ce jour-là, 17 décès ont été enregistrés. Depuis l’apparition du Covid-19 en mars dernier, la région de Casablanca-Settat dénombre 651 décès cumulés. De là, on comprend qu’au fil des mois, la situation de la métropole devient de plus en plus difficile à maîtriser. Sur la totalité des cas recensés quotidiennement, 5% nécessitent la réanimation ou des soins intensifs. •

Éducation financière : L’AMMC participe à la 4ème WIW

L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a annoncé sa participation, pour la quatrième année consécutive, à la World Investor Week (WIW), campagne internationale initiée par l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) pour la promotion de l’éducation financière du grand public. Célébrée durant les mois d’octobre et novembre 2020, cette 4ème édition de la WIW mobilise les régulateurs des six continents (membres de l’OICV) en faveur de l’éducation financière des investisseurs à travers une grande variété d’activités (campagnes de sensibilisation, webinaires, Mooc, etc), indique l’AMMC qui rejoint ainsi plus de 90 régulateurs à travers la planète. Ces activités, destinées au grand public, ont pour but de contribuer au renforcement de la culture financière des citoyens à travers la dissémination de contenus pédagogiques sur les instruments et marchés financiers, en mettant en avant les bonnes pratiques en matière d’investissements financiers, précise la même source.

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