Vidéos. Bagarres et jets de projectiles, une tradition chez nos partis politiques
Publié leLa violence qu’a connu le congrès de l’Istiqlal entre les militants du parti a surpris les internautes. Pourtant les bagarres sont une tradition chez les formations politiques au Maroc, en voici quelques exemples.
Match 1: Bekkali vs chômeurs
En 2012, alors qu’il était en visite à Imentanout pour la campagne électoral des élections partielles, le membre du comité exécutif du parti de l’Istiqlal Abdellah Bekkali s’est retrouvé face à des diplômes chômeurs en colère contre son parti. Des échanges verbaux s’enchaînent entre les deux parties, avant que qu’ils ne terminent en insultes, puis en jets de chaises. Un classique !
Match 2: PAM vs PJD
Au conseil de la ville de Rabat, les batailles entre les conseillers du tracteur et ceux de la lampe deviennent un classique. En février 2016, à l’issue d’une réunion du conseil, des élus du PAM ont interrompu le maire de la ville Mohamed Seddiki jugeant qu’il n’a pas respecté l’ordre du jour. Insultes, puis jets de chaises fusent avant que la tribune ne soit violemment dévastée. La salle s’est vitre transformée en champ de bataille.
Match 3: jeune présidente au milieu d’une bagarre d’hommes
Une vidéo datant d’octobre 2016 montre Ikram Bouabid, jeune présidente de la commune de Benslimane dirigeant une réunion du conseil de la ville, tranquillement mener une réunion de l’assemblée avant qu’un homme présent de la salle ne se dirige vers elle, tentant de l’apostropher violemment. La tension monte rapidement et les chaises ne tardent pas, encore une fois, à fuser.
Match 4: Chabat vs Lebbar
En octobre 2014, à l’issu de l’ouverture de la session parlementaire d’automne, le secrétaire général du parti de l’Istiqlal et son redoutable adversaire électoral du PAM dans la ville de Fès Aziz Lebbar en sont venus aux mains à la chambre des représentants devant les caméras des journalistes, et ce quelques minutes après le discours du roi prononcé sous ce même hémicycle.