Vidéo. Salaires, statut des doctorants, méritocratie… Les détails de l’accord signé entre le gouvernement et les enseignants universitaires

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Un nouvel accord a été signé jeudi entre le gouvernement et un syndicat de l’enseignement supérieur, qui prévoit notamment une augmentation des salaires des enseignants-chercheurs. 

La cérémonie de signature a été présidée par Aziz Akhannouch. L’accord en question prévoit une augmentation de 3.000 dirhams au profit des enseignants-chercheurs « toutes catégorie confondues », rapporte plusieurs sources médiatiques.

Ce chiffre n’a toutefois pas été mentionné dans le communiqué du chef du gouvernement diffusé cet après-midi. Celui-ci explique seulement que l’accord prévoit « l’amélioration de la situation financière du corps des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur et des établissements de formation des cadres supérieurs, à travers une révision du système de rémunération ».

« Les indemnités y afférentes devant être versées sur une période de trois ans, à compter du 1er janvier 2023 », ajoute-t-on.

Le « pilier de l’excellence »

La convention en question a été signée par Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, et Mohamed Jamal Eddine Sebbani, secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement supérieur.

« Ce qui ressort de cet accord », selon Miraoui, c’est d’abord la « reconsidération des enseignants universitaires qui attendent ce dialogue depuis plusieurs années. Cela fait maintenant près d’un an que le gouvernement discute de ce sujet. Nous avons donné nos directives pour y arriver ».

Le second point, poursuit le ministre, « c’est qu’il n’est pas possible aujourd’hui d’avoir une université avec des normales internationales si on n’a pas d’enseignants-chercheurs qui ont des compétences ». « Sinon, comment peut-on construire un capital humain pour notre université? », s’est-il interrogé.

Troisièmement, « la recherche scientifique doit être le pilier de l’excellence et de la méritocratie pour faire en sorte que l’enseignent universitaire puisse avoir accès à une mise à niveau tout au long de son parcours, basée sur le rendement et le mérite ».

Une « réforme globale »

Enfin, « pour la première fois dans l’histoire de l’université marocaine, on parle actuellement de doctorants nouvelle génération. Nous allons commencer avec l’intégration de 1.500 nouveaux doctorants dès l’année prochaine qui auront un statut spécial ».

« Ils auront un crédit financier pour faire leur doctorat, tout en enseignant quelques heures dans la semaine. Ils devront aussi se soumettre à une mobilité aux niveaux national et international. Ces doctorants devront avoir une certaine compétence en matière de langues, mais aussi des softs et power skills », a expliqué le ministre.

Les termes de l’accord prévoient la révision de la loi 01-00 réglementant l’enseignement supérieur. Un nouveau statut relatif au corps des enseignants chercheurs sera mis en place. Selon le chef du gouvernement, une « réforme pédagogique globale » sera lancée lors de la rentrée universitaire 2023-2024, « avec l’ouverture et l’encouragement de cursus de formation compatibles avec les priorités des secteurs productifs et les spécificités territoriales ».

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