Le Maroc capable de produire 700.000 véhicules par an, des ambassadeurs étrangers visitent le siège…
La revue de presse de ce lundi 5 août
Publié leViandes rouges: les mesures pour sauver le secteur ; Droits de l’enfant au Maroc: beaucoup reste à faire ; Vaccination des enfants en période de grève ; Formation en médecine : grève, surpopulation… le flou entoure l’année universitaire 2024-2025 ; Assurance : le taux de pénétration recule ; Défaillances d’entreprises au plus haut ; L’activité industrielle se dégrade ; Le Maroc a besoin de 65.000 infirmiers ; Une nouvelle vague de révocation de présidents de communes et d’élus… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce lundi:
L’Opinion
Viandes rouges: les mesures des Ingénieurs Istiqlaliens pour sauver le secteur
La crise sans précédent dans la production de viandes rouges au Maroc frappe de plein fouet notre souveraineté alimentaire. Alors que les prix explosent et que les ressources se raréfient, la nécessité d’une action immédiate et décisive n’a jamais été aussi pressante. Face à cette urgence, l’Alliance des Ingénieurs Istiqlaliens lance un plan audacieux pour redresser le secteur : stabiliser les prix, moderniser la production et garantir un avenir alimentaire stable et durable. C’est le moment de prendre des mesures radicales pour protéger l’économie nationale et assurer la sécurité alimentaire de chaque Marocain. Le Président de l’Alliance des Ingénieurs Istiqlaliens (AII), Aziz Hilali, a jugé crucial de réorienter les subventions de l’État vers les petits éleveurs et de moderniser les pratiques d’élevage en introduisant des technologies avancées. Il a également souligné la nécessité de renforcer la formation des éleveurs et d’améliorer les programmes d’amélioration génétique des races locales.
Droits de l’enfant au Maroc: des progrès tangibles mais beaucoup reste à faire
Le Maroc, bien qu’ayant réalisé des avancées notables en matière de droits de l’enfant, se retrouve à la 54ème place mondiale, selon l’Index Kids Rights 2024. Ce classement révèle des inégalités préoccupantes dans des secteurs fondamentaux pour le bien-être des enfants. Il s’agit principalement des secteurs de la Santé et de l’Education qui accusent plusieurs lacunes et requièrent des efforts soutenus pour offrir un avenir meilleur à la jeunesse marocaine. Avec un score global de 0,761, le Royaume se doit d’intensifier ses initiatives pour répondre aux défis persistants et garantir une protection efficace et durable aux nouvelles générations.
Le Matin
Vaccination des enfants en période de grève : la complémentarité public-privé comme solution
La récente grève qui a paralysé le secteur de la santé au Maroc a entraîné des perturbations majeures dans l’administration des vaccins pour les enfants. Alors que les parents s’inquiètent des conséquences, les professionnels de santé alertent sur les risques sanitaires liés au non-respect du calendrier vaccinal. La complémentarité entre les services de santé publics et privés se révèle essentielle pour rattraper les retards et garantir la protection des enfants contre les maladies évitables.
Formation en médecine : grève, surpopulation… le flou entoure l’année universitaire 2024-2025
Si rien n’est fait d’ici septembre, le Maroc aura zéro médecin lauréat des Facultés publiques de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire. Une première dans l’histoire du pays. De l’autre côté, les bacheliers ont bel et bien passé les concours d’accès à ces filières. Ce qui soulève de nombreuses questions concernant la gestion de la prochaine année universitaire. De nombreux professeurs de médecine redoutent une grande confusion lors de la prochaine rentrée universitaire, qui se manifestera par une surpopulation des étudiants en médecine et des problèmes dans les affectations des stages.
Assurance : le taux de pénétration recule à 3,8% en 2023
En 2023, le taux de pénétration de l’assurance a reculé de 0,2 point pour s’établir à 3,8% contre 4% une année auparavant. Le chiffre d’affaires du secteur a évolué l’année dernière à un rythme bien en dessous du taux annuel moyen de 8% enregistré sur les dix dernières années. À l’origine de ce ralentissement, la branche Vie qui a affiché une progression d’à peine 1,8% contre un niveau moyen de 11,9% observé sur les dix dernières années, indique le Rapport annuel 2023 sur la stabilité financière.
L’Economiste
Défaillances d’entreprises: un plus haut semestriel jamais enregistré
Un an après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les délais de paiement, les défaillances d’entreprises continuent d’augmenter. C’est ce qui ressort de la dernière étude du Data Provider Inforisk. Ainsi, au cours du premier semestre, le nombre des défaillances d’entreprises a atteint 7.659, soit une hausse de 14% par rapport à la même période de l’année 2023. Un plus haut semestriel jamais enregistré auparavant, indiquent les experts d’Inforisk. Un taux de croissance qui reste néanmoins stable sur les quatre dernières années. Car si l’on observe l’évolution du taux des défaillances entre le premier semestre de l’année 2021 et celui de 2024, le taux de croissance annuelle en moyenne a toujours progressé de 14%. Mais cela démontre que le Maroc n’arrive toujours pas à solutionner les difficultés liées aux délais de paiements.
L’activité industrielle se dégrade
D’abord, après avoir marqué un cru dans toutes les branches d’activité en mai dernier, la production a baissé en juin 2024. Ceci, avec un taux d’utilisation des capacités de production industrielle en repli de 3 points sur un mois. Ainsi, le pourcentage de la production réelle par rapport à celle potentielle du secteur passe à 75%, au lieu de 78% en mai, avril et janvier 2024 et 79% en mars et février du même exercice. Par branche, sur cinq, trois ont été concernées par une stagnation de la production, tandis que le reste, deux, accuse un recul en juin 2024. Viennent ensuite, les ventes. Elles ressortent en hausse au titre de juin 2024 reflétant leur accroissement dans toutes les branches, hormis deux où elles diminuent.
Rapport sur la stabilité financière: la résilience du secteur confirmé
La résilience et la solidité du secteur financier marocain en 2023, en dépit d’un environnement économique difficile, ont été encore une fois confirmées, par le 11e rapport annuel sur la stabilité financière. Publié conjointement par Bank Al-Maghrib, l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance Sociale, et l’Autorité marocaine du marché des capitaux, ce rapport révèle que les actifs totaux du secteur ont franchi le seuil des 3.000 milliards de DH, marquant une hausse de 6,8% et représentant désormais 214% du PIB national. Le secteur bancaire reste le pilier central du système financier, concentrant près de 61% des actifs totaux. De plus, le secteur financier constitue 40,58% de la capitalisation boursière de la Bourse de Casablanca, soutenu par sept banques, cinq sociétés de financement et cinq compagnies d’assurance.
Al Ahdath almaghribia
Le Maroc a besoin de 65.000 infirmiers
Afin de combler la pénurie aiguë d’infirmiers au Maroc, estimée à 65.000 cadres, le ministère de la Santé et de la Protection sociale s’emploie à porter à 9.100 le nombre de places pour la formation en licence dans les Instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé (ISPITS), au titre de l’année académique 2024-2025, avec une augmentation prévue chaque année, selon les sources du quotidien. Lors d’une séance consacrée aux questions orales à la Chambre des conseillers, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, avait souligné que le secteur de la santé faisait face à une énorme pénurie de ressources humaines, tant au niveau du personnel médical qu’infirmier, avec un déficit de 32.000 médecins et 65.000 infirmiers, notant l’intérêt de la réforme du système de santé, dont le principal pilier lié à la formation des ressources humaines et la manière de remédier rapidement à cette situation.
Assabah
Une nouvelle vague de révocation de présidents de communes et d’élus
Une trentaine de présidents de communes et d’élus devraient faire l’objet de décisions de révocation et de suspension de l’exercice de leurs missions au début de la prochaine rentrée politique, dans le cadre d’une nouvelle vague de décisions disciplinaires et dissuasives qui s’ajoute à une liste d’élus révoqués auparavant et dont certains seront poursuivis en justice. Cette décision est le résultat des rapports établis par l’Inspection générale de l’administration territoriale et la Cour des comptes, qui font état d’un certain nombre de violations et d’irrégularités soupçonnées d’avoir été commises par des présidents et conseillers communaux. À cet égard, les Walis et les gouverneurs ont invoqué l’article 64 de la loi organique n°113-14 relative aux communes, qui prévoit que “la saisine du tribunal administratif emporte la suspension du concerné de l’exercice de ses fonctions, jusqu’à ce que le tribunal statue sur la demande de révocation”.
Al Akhbar
Université: les enseignants menacent d’une rentrée “chaude”
Des signes de tension se profilent dans les rangs des professeurs de l’enseignement supérieur, sur fond de protestation par une catégorie contre la privation de son droit à l’avancement acquis dans le cadre du statut de la fonction publique, menaçant ainsi d’une rentrée universitaire ponctuée de différentes formes de manifestation contre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, d’après des sources de la coordination nationale des enseignants-chercheurs qui se disent privés de l’avancement. Ces enseignants revendiquent la prise en compte de l’ancienneté pour ceux ayant exercé d’autres professions au sein de la fonction publique, avant d’accéder au métier d’enseignant-chercheur dans l’enseignement supérieur. Les 5.000 enseignants-chercheurs appellent le ministère à trouver une solution juste à cette question, afin de préserver leurs droits et leur dignité et d’assurer leur contribution continue à la promotion de la recherche scientifique au Maroc.