Vidéo. La justice espagnole enquête sur l’esclavage de plusieurs saisonnières marocaines

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La justice espagnole a décidé de rouvrir le dossier de plusieurs travailleuses saisonnières marocaines en Espagne afin de mieux analyser les accusations portées contre les employeurs.

Ce n’est un secret pour personne, les travailleuses saisonnières marocaines en Espagne subissent de mauvais traitements, des agressions sexuelles, pitoyables conditions de travail … Mais avec le mois de ramadan, les choses se sont empirés. D’après Al Massae du vendredi 24 mai, les travailleuses dans les champs d’agriculture n’ont pas de pause pour rompre le jeune et ne mange qu’à la fin de leurs heures de travail. Le quotidien ajoute que certains employeurs obligent leurs salariées à rompre le jeune pour travailler afin de ne baisser en rendement.

La justice espagnole a décidé d’examiner à nouveau la plainte déposée par les travailleuses de la ferme de «las posadillas» de la région de Huelva afin de statuer sur les accusations d’esclavage portées par les saisonnières. Elles perçoivent 40 euros par jour (10 à 12 heures de travail), soit environ 3 900 euros sur une période de trois mois (durée des contrats).

Lire aussi: Espagne: les 10 saisonnières marocaines victimes d’agressions sexuelles ont retrouvé du travail

Dans une vidéo publié par l’association espagnole AUSAJ, les saisonnières assurent vivre avec plus de 18 personnes dans une même maison dont des hommes et ne se douchent qu’à l’eau froide et souffrent de l’absence de soin médicaux. Le parquet de Huelva a reçu cette année plus de 12 plaintes de la part de travailleuses marocaines dont certaines pour viol, agressions sexuelles, licenciment abusif et maintenant pour esclavage.

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