Vidéo. France: un Marocain assassine ses trois petites filles et se rend à la police

Un français d’origine marocaine s’est rendu dimanche au commissariat de Dieppe en Seine-Maritime (en Normandie au nord de la France), pour confesser le meurtre de ses trois enfants dans son appartement.

Un père de famille qui se prénomme Younès s’est présenté dimanche après-midi au commissariat pour avouer le meurtre de ses trois enfants, a rapporté le quotidien français le Parisien.

Sitôt dépêchés sur le lieu du crime, les policiers n’ont pu que constater le décès des trois enfants après avoir forcé la porte du domicile, fermé à clé au Val-de-Marne.

Les trois enfants, âgés de 11, 10 et 5 ans, ont été découverts dans une petite maison qui donne sur la Seine: l’un sur le canapé, les deux autres sous une couverture.

Citant les premiers éléments de l’enquête révélés par le parquet de Créteil, Le Parisien affirme que «les corps des deux plus jeunes ont été atrocement mutilés», précisant que «lorsque les pompiers ont trouvé la plus âgée, ils ont pensé pouvoir la ranimer puisqu’elle ne présentait aucune blessure par arme blanche. En vain».

Selon la même source, «des traces au niveau du cou laissent penser qu’elle est morte par strangulation, ce que devra confirmer l’autopsie».

Alors que les circonstances du drame ne sont pas encore élucidées, les médias locaux indiquent que le père, né au Maroc en 1982, est déjà connu des services de police et de justice pour violences conjugales.

L’homme placé en garde à vue avait été condamné, en avril 2021, par le tribunal de Créteil pour «violences sur conjoint en présence d’un mineur suivies d’incapacité n’excédant pas huit jours», selon le parquet cité par Le Parisien.

Il avait également été reconnu coupable de violences sur mineur de moins de 15 ans sans incapacité. Il avait écopé de dix-huit mois de prison dont douze mois avec sursis probatoire.

La partie ferme de cette condamnation avait été effectuée sous bracelet électronique. Il avait aussi fait l’objet d’une enquête pour viol par conjoint, affaire classée sans suite pour «infraction insuffisamment caractérisée» en juillet 2021. Une ordonnance de protection de la maman avait été prise et s’est, selon la même source, terminée au printemps 2023.

Depuis peu, il avait à nouveau le droit de garder ses enfants.