Vidéo. Bruno Le Maire prépare le terrain à Macron au Maroc
Publié leLe Chef du gouvernement, Saad Eddine El Otmani s’est entretenu, vendredi à Rabat, avec le ministre de l’économie et des finances français, Bruno Le Maire, actuellement en visite de travail au Maroc.
Cette rencontre a été l’occasion de réaffirmer la qualité des relations exceptionnelles liant le Maroc et la France et la volonté des deux pays de hisser leur partenariat dans différents domaines, indique un communiqué du département du Chef du gouvernement.
Entretien du ministre @Economie_Gouv @BrunoLeMaire , avec M. Saad Dine El Otmani @ChefGov_ma
autour du partenariat d’exception qui lie la France et le Maroc. pic.twitter.com/tLE3gndGsh— La France au Maroc (@AmbaFranceMaroc) January 31, 2020
L’entrevue, qui s’inscrit dans le cadre des consultations menées entre les deux pays pour le renforcement de la coopération et du partenariat bilatéraux, a permis d’évoquer les résultats exceptionnels de la réunion maroco-française de haut niveau tenue à Paris en décembre dernier, ajoute la même source.
Les deux parties ont exposé, lors de ces entretiens, plusieurs secteurs prometteurs offrant d’importants atouts de partenariat.«Nous avons identifié avec nos partenaires quatre piliers sur lesquels nous pourrions avancer, en préparation de la visite du président de la République, Emmanuel Macron», a déclaré le ministre français devant la presse.
« سينبني اتفاقنا الاقتصادي الجديد على أربعة أسس: إنتاج ذي نسبة كاربون منخفضة، المقاولات الصغرى والمتوسطة، التكنولوجيا الحديثة والانفتاح على إفريقيا. » @BrunoLeMaire @financesmaroc @Economie_Gouv @francediplo @MarocDiplomatie @francediplo_AR pic.twitter.com/hgzpPWLzIE
— La France au Maroc (@AmbaFranceMaroc) January 31, 2020
«Le premier pilier est le pacte productif (…) qui sera pour une industrie décarbonée à mettre en place avec nos amis marocains», a-t-il expliqué. Le deuxième grand volet sera les PME, poursuit le ministre français qui précise que «(nous) sommes prêts à simplifier et renouveler les dispositifs de soutien au PME, de façon à ce qu’elles restent au cœur de la relation économique entre la France et le Maroc.
Le troisième grand sujet concernera les nouvelles technologies. «Nous voyons que ce qui fera la différence au XXI siècle, c’est la maîtrise de ces nouvelles technologies, par exemple dans l’intelligence artificielle ou dans les énergies renouvelables et nous ne voulons pas qu’il y ait de fuite de cerveaux ni au Maroc, ni en France». Le dernier volet exposé par Bruno le Maire est l’opportunité que suppose le Maroc comme étant une porte d’entrée vers l’Afrique, se disant prêt à renforcer ce pilier-là.